Numérique et mutations

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Idée clefL’« économie numérique » se propage de secteur en secteur, jusqu’aux activités manufacturières, agricoles, de la santé ou énergétiques. Ainsi, c’est l’économie dans son ensemble qui devient « numérique ». Ce tournant qualifié de « 4ème révolution industrielle » (après la vapeur, l'électricité et l’informatisation) se distingue des précédentes « révolutions » par la vitesse à laquelle l’expansion a lieu dans les manières de produire et de consommer.Eléments d'explications / développement: L’arrivée des technologies numérique se situe dans la lignée des évolutions informatiques des années 70: les ordinateurs personnels.la mise en réseau de ces ordinateurs par Internetdéveloppement d’innovations telles que l’Internet mobile, le Cloud computing, l’Internet des Objets et le Big Data.Un ensemble d'innovations arrive à maturité en même temps en termes deMachines de production (imprimante 3D, robots…) et d’informations (stockage des données, Datacenters...),de logiciels (réseaux sociaux, solutions cloud, Big Data…), d'interfaces (systèmes embarqués, capteurs,communication machine à machine…)de connectivité (large bande passante mobile, fibre optique…).Tantôt solution à part entière, tantôt facilitateur, ces technologies concernent tous les secteurs de l'économie.

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Information = ressource stratégique

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Les technologies du Big Data capables de capturer, analyser et fournir des recommandations précises et en temps réel aux entreprises se développent particulièrement autour de l'exploitation à grande échelle des données partagées par les individus vias les application et notamment les réseaux sociaux (Facebook, snap chat, Linkedin...).L'information digitalisée (data) devient plus qu'hier une ressource économique stratégique.Big Data : Le big data, littéralement « grosses données », ou mégadonnées, parfois appelées données massives, désigne des ensembles de donnéesdevenus si volumineux qu'ils dépassent l'intuition et les capacités humaines d'analyse et même celles des outils informatiques classiques de gestion de base de données ou de l'information.A titre d’illustration : Le volume des données stockées est en pleine expansion : les données numériques créées dans le monde seraient passées de 1,2 zettaoctets par an en 2010 à 1,8 zettaoctets en 2011, puis 2,8 zettaoctets en 2012 et s'élèveront à 40 zettaoctets en 2020. À titre d'exemple, Twitter générait en janvier 2013, 7 téraoctets de données chaque jour et Facebook 10 téraoctets. (Source: Wikipédia article sur Big Data) 1 zetta octet = 10 puissance 21 octets

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Monopole

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Logique de marché où le "gagnant prend tout" (ex des Géants GAFAM), le consommateur ayant un faible intérêt à préférer les performances moindre d'une entreprise dont les prix ne sont pas plus bas.Les monopoles en place sont fragiles car la multitude des consommateurs est très réactive aux innovations et donc très mobile d'un outil/ service à l'autre.GAFAM est l'acronyme des géants du Web: Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft qui sont les cinq grandes firmes américaines (nées dans les dernières années du xxe siècle ou au début du xxie siècle sauf Apple créé en 1976, et Microsoft créé en 1975) qui dominent le marché du numérique, parfois également nommées les Big Four, les Big Five, ou encore « The Five ».

Globalisation du marché mondial

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Cette « transition » permet de piloter plus facilement encore les activités économiques interdépendantes (aussi appelées chaînes de valeurs) à l'échelle mondiale. Cette optimisation des productions amplifie le processus de mondialisation avec des "spécialisations géographiques".  La chaîne de valeur : ensemble des activités interdépendantes allant de la création, production, commercialisation et distribution d'un produit.(cf. Mickael Porter)

Emergence de nouveaux modèles

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L'imprégnation des technologies dans notre société permet à chaque consommateur de prendre part lui-même à la création de valeur, au marché en produisant lui-même des biens ou des services (blablacar, uber...)ou en remettant sur le marché des biens inutilisés (ebay, le bon coin). Cette tendance réduit la chaîne des intermédiaires."De nouvelles formes de travail se développent. elles se caractérisent par un brouillage des frontières à plusieurs niveaux, entre vie professionnelles et vie privée, entre statut de salarié et d'indépendant, entre producteur et consommateur, mais aussi entre collaborateur bénévole et salarié (citation source)"CLOUD : Le cloud (« le nuage ») est un ensemble de matériels, de raccordements réseau et de logiciels qui fournit des services sophistiqués que les individus et les collectivités peuvent exploiter à volonté depuis n'importe où dans le monde. Le cloud computing est un basculement de tendance : au lieu d'obtenir de la puissance de calcul par acquisition de matériel et de logiciel, le consommateur se sert de puissance mise à sa disposition par un fournisseur via internet. Les espaces "cloud" en ligne connus : Google Drive, Dropbox.

Numérique et mutations:
caractéristiques, effets sur les entreprises, les organisations de formation, enjeux d'éducation-formation

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« Avant toute chose, il nous semble indispensable d’affirmer que la période que nous traversons est celle d’une évolution systémique, exceptionnelle et rarement connue dans l’histoire de l’humanité. En ce sens il ne s’agit pas d’une crise, mais d’une métamorphose : non d’un passage entre deux états, mais d’une installation dans l’inconnu. Quand la crise suppose de résoudre des enjeux qui peuvent être cruciaux, la métamorphose nécessite de modifier les conditions mêmes d’analyse de ces enjeux. »Source : Conseil National du Numérique Rapport 2016 Travail Emploi Numérique Les nouvelles trajectoires

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