EXPLIQUER LE CHANGEMENT CLIMATIQUE EN CARTES

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introduction Greta

ciel étoilé

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carte modéle étoile polaire

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Nous allons utiliser des cartes mentales pour expliquer le changement climatique

« Une croissance économique infinie dans un monde fini est un mythe »

POURQUOI ?

LE DIAGNOSTIC

LES DEGATS SELON LES DEGRES SUPPLEMENTAIRES

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Climat : pourquoi n’agit-on pas plus ?

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Les signaux sont au rouge, mais on ne fait pas grand-chose. Décryptage des freins qui nous paralysent.L'année a été marquée par une aggravation du dérèglement climatique, aux conséquences humaines dramatiques : vagues de chaleur, sécheresse, incendies, inondations, ouragans… Si le climatoscepticisme est aujourd’hui marginal, les enjeux se situent désormais dans la mise en actions, mise en action qui peine à démarrer. CapGemini analyse les raisons de cette inertie au travers des réseaux sociaux.Surplus d'optimisme, manque d'informations : les freinsDécryptage des freins à l'action climatique qui nous paralysent et nous mènent dans le mur.Optimisme déconnectéLes entreprises n'hésitent pas à communiquer sur leurs progrès environnementaux. Un optimisme jugé déconnecté, voire opportuniste. En effet, l’impact réel de ces progrès étant souvent difficile à appréhender, la sur-communication positive, parfois en contradiction avec les analyses des experts auquel cas on peut parler de « greenwashing », crée une dissonance qui génère défiance et décourage l’action. Les consommateurs, notamment les plus jeunes, ont gagné en maturité sur ces sujets et y sont désormais très sensibles. L’ « optimisme déconnecté » concerne aussi ceux qui pensent que la technologie est la solution à l’urgence climatique.Manque d’information fiable sur les solutionsSubmergés par des informations contradictoires ou de la désinformation, les internautes se sentent paralysés. Une difficulté à identifier les informations fiables et utiles qui favorise le scepticisme et un sentiment d'impuissance. En 2022, on note un accroissement du nombre de publications et du taux d’engagement par rapport à ce sujet, marqué par de fortes émotions négatives. Dans ce contexte, les institutions et les autorités telles que le GIEC, qui a publié son 6ème rapport en avril 2022, sont des références très attendues.Crainte des impacts sociaux négatifs des mesures climatiquesAvec une année 2022 marquée par l’inflation, le coût de la vie s’immisce dans les conversations quant aux changements drastiques de modes de vie nécessaires pour limiter le réchauffement à 1,5°C. Dans ce contexte, les internautes portent une attention exacerbée aux éventuels effets collatéraux des actions à mettre en place. En outre, la justice sociale est au cœur de la conversation climatique. Le baromètre révèle que les internautes sont soucieux des populations les plus fragiles, premières victimes de la crise climatique.Délégation d’autoritéLes consommateurs considèrent que l’effet « colibri » des actions individuelles ne suffit plus au vu de l’urgence. Les entreprises, perçues comme responsables d’une grande partie du problème, sont vues comme les premières à pouvoir agir durablement et efficacement, devant les citoyens, et loin devant les États.Désespoir face au changement climatiqueLes individus se sentent désemparés face à l’impact du changement climatique, au point de décourager toute action : « il est trop tard pour faire quoi que ce soit ». En hausse en 2022, les publications en phase avec cet état d'esprit sont celles qui provoquent le plus fort engagement et la plus importante proportion d’émotions négatives parmi tous les freins étudiés.*Méthodologie : analyse proposée par Capgemini, en partenariat avec Dassault Systèmes et Bloom au travers de l'analyse des contenus postés en anglais par les individus et organisations sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Instagram, YouTube, TikTok) entre février et octobre 2022, soit plus de 330 millions d’acteurs, 14 millions de « documents » (posts et commentaires) et 480 millions d’engagements ( « likes », émojis, etc.).

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APPROCHE SYSTEMIQUE ET EFFET DOMINO

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rapport du GIEC

l'accélération du changement climatique

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TLe réchauffement climatique s’emballe, ce graphique des « bandes du climat » l’illustre parfaitementLes bandes du climat ou « warming stripes » permettent de visualiser en un coup d'œil l'accélération du changement climatique. Le début de l’été est l’occasion de les partager.Par Pauline BraultCLIMAT - Bleu, blanc et surtout rouge. Ce mardi 21 juin, c’est le #ShowYourStripes, soit le jour où il faut partager les “bandes” de votre pays sur les réseaux sociaux. Attention, on ne parle pas du drapeau national, mais d’un spectre de couleurs illustrant l’accélération du changement climatique, réalisé chaque année par l’Organisation météorologique mondiale. Dans le monde entier, les spectres deviennent écarlates à l’image du réchauffement, comme le montre la vidéo que nous avions réalisée en 2022 et qui est visible en tête d’article.Cette campagne mondiale s’appuie sur les données élaborées par le climatologue Ed Hawkins en 2016. Chaque bande représente la température annuelle moyenne d’un endroit du globe entre 1899 et 2022 et les points blancs permettent d’identifier l’année en cours.Celui ci-dessous illustre la France (de 1850 à 2022) et permet de constater qu’on tire de plus en plus vers le rouge. Cela signifie que les températures augmentent. Cette illustration simple permet à chacun de mesurer l’accélération du réchauffement.ED HAWKINS / UNIVERITÉ DE READINGLes "barres de réchauffement" deviennent de plus en rouges en France.Ces graphiques permettent aussi de mieux comprendre l’échelle de temps sur laquelle sont évalués les changements climatiques. Des climato-sceptiques et des politiques donnent parfois comme argument que le climat a toujours changé sur Terre. Par exemple, l’ancien président français Nicolas Sarkozy affirmait en 2016 que « cela fait quatre milliards d’années que le climat change ».Un réchauffement climatique fulgurantOui, en effet, le climat a toujours changé. Le soleil, le déplacement des continents, ou encore l’axe de rotation de la Terre font varier les températures du globe sur des millions voire des milliards d’années. Mais le réchauffement actuel est inédit par sa rapidité.Car aucune de ces variations naturelles ne peut expliquer la fulgurance du réchauffement qui résulte avant tout des activités humaines. En clair, seul l’homme modifie le climat aussi vite, en quelques dizaines d’années. Sur le graphique ci-dessous, on voit effectivement qu’en un peu plus de 30 ans, la hausse des températures a été très rapide. Depuis la fin du 19e siècle, la température moyenne mondiale a augmenté de +1.1 °C.#SHOWYOURSTRIPESComme le rappelle le Giec, si nous ne parvenons pas à réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre avant 2030, le réchauffement planétaire dépassera les 1,5 °C, entraînant des conséquences en cascade sur les écosystèmes. Maintenir le réchauffement sous la barre des 2°C est encore possible mais exige une réduction des émissions immédiate, rapide et soutenue.PRISE DE PAROLEVIDÉOS

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canicules marines

Résoudre le changement climatique

la fonte des glaces des pôles et en particulier du pôle Sud plus rapide que prévue

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La fonte annuelle de la banquise est plus rapide que jamais dans l'océan Austral, aux abords de l'Antarctique. Mais ce n'est pas la nouvelle la plus inquiétante qui nous provienne du continent blanc. En effet, selon un rapport des comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences, publié lundi 14 janvier, les glaciers (constitués d'eau douce) de l'Antarctique souffrent également. La fonte de la calotte glaciaire du continent blanc est responsable d'une montée de 1,4 centimètre du niveau des océans de la planète entre 1979 et 2017, selon ce rapport.Le rythme de fonte de cette énorme masse d'eau douce gelée devrait entraîner une élévation désastreuse du niveau des océans dans les prochaines années, a relevé Eric Rignot, président de la chaire de système scientifique de la Terre à l'université de Californie. Selon des études précédentes, une montée de 1,8 mètre d'ici 2100 – l'une des pires prévisions scientifiques – provoquerait l'inondation de nombreuses villes côtières abritant des millions de personnes dans le monde.Avec la calotte antarctique qui continue de fondre, nous prévoyons une hausse du niveau des océans de plusieurs mètres à cause de l'Antarctique dans les prochains siècles.Eric Rignot, président de la chaire de système scientifique de la Terre à l'université de Californieà l'AFPPour cette nouvelle étude, les chercheurs ont mené la plus longue évaluation de la masse des glaces dans 18 régions de l'Antarctique. Ils ont utilisé des données fournies par des photographies aériennes en haute résolution prises par des avions de la Nasa, ainsi que des images radar provenant de satellites de multiples agences spatiales.Chaque année, 252 milliards de tonnes de glace fondentElles ont permis de déterminer qu'entre 1979 et 1990, l'Antarctique avait perdu en moyenne 40 milliards de tonnes de masse glaciaire par an. A partir de 2009 et jusqu'en 2017, cette perte est passée à 252 milliards de tonnes chaque année. Plus inquiétant encore, les scientifiques ont repéré des zones dans l'Est, autrefois considérées comme relativement "à l'abri du changement", contrairement à celles de l'Ouest, mais qui perdent désormais beaucoup de glace.L'Antarctique renferme suffisamment de glace pour provoquer, si cette dernière venait à fondre complètement, une élévation de 57 mètres du niveau des mers. La calotte glaciaire de l'Antarctique de l'Est, la plus importante au monde, contient environ la moitié des réserves d'eau douce de la planète. De quoi faire monter les mers de 52 mètres en cas de fonte, contre 5 mètres pour la partie Ouest. Le rapport des PNAS souligne que ces récentes recherches devraient inciter à porter une "attention accrue" à la fonte des glaces dans l'Est de l'Antarctique.

VOUS AVEZ LE POUVOIR

Le temps de l'action est arrivé

Nous pouvons commencer par nous informer

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Regarder le film "Une vérité qui dérange" de Al Gore par exemple. Certains n'étaient pas enclins à regarder le film puisqu'ils pensaient qu'il y avait un agenda politique derrière. Les scientifiques spécialisés en climatologie ont cependant trouvé qu'Al Gore avait remarquablement présenté les résultats scientifiques sur le sujet.

A chaque fois que nous allumons un appareil électrique ou utilisons notre voiture, nous produisons des gaz à effet de serre.

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Cependant à chaque allumage d'un appareil électrique ou d'utilisation de notre voiture, nous générons et relâchons des gaz à effet de serre dans l'atmosphére. La raison principale est que l'énergie que nous consommons provient de ressources fossiles. En utilisant moins d'énergie avec des appareils plus efficaces, nous utilisons moins d'énergie pour faire les mêmes choses, économisons de l'argent et réduisons les émissions de gaz à effet de serre.

Plusieurs mesures ne coutent rien ou peu d'argent

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Par exemple, le remplacement de lampes anciennes par des LED ne coûtent pas cher et ont un retour sur investissement très rapide. D'autres sont plus longues comme la substitution d'un chauffe-eau électrique par un chauffe-eau solaire demande un peu plus de temps avant de récupérer le mise initiale. comme pour tout investissement un peu conséquent.

Un audit énergétique

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L'évaluation de votre consommation de votre maison ou de votre lieu de travail peut vous aider à prioriser les meilleures manières d'économiser de l'énergie. Utiliser des LED et éteindre les veilleuses de nos appareils (environ 10% de la consommation totale d'électricité peut être facilement économisée. Rajouter un pull-over permettent de baisser la température du chauffage tout en étant confortable.

Les réfrigérateurs

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Ce sont les appareils qui consomment de l'énergie 24/24 h et les utiliser ou les remplacer par des appareils plus performants procure deux types de bénéfices. Les utilisateurs économisent de l'argent, la planète subit moins d'émissions de gaz à effet de serre.

parking

le réveilleur

livre 65€

visiter une ville en carte mentale

faire une carte conceptuelle avec xmind

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vidéo 6' how to mind map ?

LA CARTE DES EFFONDREMENTS EN CARTE CONCEPTUELLE

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diaporama sur la com façon tuffte simple

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remise de carte mentale géante musée de new york

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modeles de poster pour creation collective

cahier des charges site web

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Sujet principal 2

la sécheresse

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PLANS CUISINIERE SOLAIRE

global warming anglais

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reveillez vous !

fours individuels

croquis robinson

fichier cuiseur solaire bolivie pdf

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four roger bernard

four individuel Tulear Madagascar

plans cuiseur solaire

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plans

four avec simple planche et film aluminium

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FOUR PARABOLE

PARABOLE 112 DEGRES

CUISSON DU RIZ

PARABOLE

PARABOLE BRUTE

VOICI LES PISTES QUE NOUS EXPLORONS

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COMPRENDRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE EN CARTES MENTALES

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Bienvenue sur le Web ClimatParce que l'information climatique devrait être un moyen de progresser vers le progrès climatique, pas une fin en soi Les scientifiques ont mis en garde contre le changement climatique pendant 30 ans, et nous voyons déjà les signes de changements climatiques beaucoup plus dangereux à venir.Un citoyen concerné, un dirigeant d'entreprise ou un décideur politique a sa propre «histoire climatique» interne sur laquelle sont fondées ses décisions en matière de climat.Les informations qui pourraient influencer ces «histoires climatiques» en faveur d'une lutte plus agressive contre le changement climatique existent. Mais il y a un gros problème. Nous ne voyons jamais l'information qui influencerait le plus nos histoires internes sur le climat et notre prise de décision. Nous appellerons cette information des connaissances exploitables.Le Web Climatique change cela. Il peut vous aider à rassembler des informations exploitables à partir des informations, des idées et des graphiques contenus dans des milliers de livres, rapports, actualités, vidéos, etc. Plus de sources sont ajoutées chaque jour et Climate Web Doorways peut vous aider à accéder instantanément aux parties du Web Climat qui vous intéressent le plus.Le Web Climatique vous donne littéralement une longueur d'avance sur les milliers d'heures pour faire avancer votre histoire climatique interne ou soutenir toute prise de décision pertinente pour le climat dans laquelle vous êtes engagé. C'est l'accès libre; vous pouvez l'explorer pendant quelques minutes, quelques jours ou quelques semaines. Vous serez étonné de ce que vous pouvez trouver sur presque tous les sujets liés au climat.Explorez la largeur et la profondeur du Web climatique à travers ces portails:mots portails topiques avec fond de web de climatportails d'audience de mots avec fond de web de climatportails graphiques de mots avec fond de web de climatportails vidéo de mots avec fond de web de climatmots d'apprendre à utiliser le web climatique avec des fond de web de climatcours de soutien à la décision de mots avec fond de web de climatCliquez sur l'image pour en savoir plus.Accédez aux portes Web existantes sur le climat ou créez le vôtre, et contribuez à maintenir le Web ouvert sur le climat grâce à notre projet PatreonExplorez d'autres façons dont le Web sur le climat peut répondre à vos besoins liés au climat Comme ça:

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la production du climat terrestre est une machine extraordinaire

cours gratuits sur le réchauffement climatique

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sensibiliser au réchauffement climatique

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construire avec le climat document pdf CAUE 63 PUY DE DOME

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construire avec le climat

LES TEMPERATURES EXTREMES 38 ° EN PLEIN HIVER AU CHILI !

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MARCQ ENSEMBLE POUR LE CLIMAT

TANT A SAVOIR ET SI PEU DE TEMPS

COMMENT ?

SE FIXER DES BUTS POUR UNE PLANETE VIVABLE

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carte d'actions traduite sur plan d'actions

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IL EST TEMPS DE CHANGER

"Ce n'est pas le plus fort des espéces qui survivent, pas le plus intelligent, mais celui qui est le plus rapide à changer" Charles Darwin

COMMENT SE PROPULSER DANS L'ACTION ?

DIFFERENTES STRATEGIES:

AUDIT ENERGIE

PROMESSES

RECOMPENSES

MODELES

FIXATION DES BUTS

SANTE MENTALE ET PHYSIQUE

Comment être en accord avec le stress et les émotions qui nous submergent quand les personnes ignorent le futur ?

cartographier sa zone de confort

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CARTE 7.7 Cartographier la zone de confort et la zone d’incertitudeLa zone de confort concerne chacun d’entre nous ; elle nous est propre. C’est cette bulle à l’intérieur de laquelle nous sommes en confiance, notre cocon rassurant, une sorte de refuge contre les agressions extérieures. Elle peut varier d’un individu à l’autre, ainsi, certains refuseront d’utiliser des toilettes autres que les siennes et préféreront se retenir toute la journée, d’autres ne prendront jamais les transports en commun, d’autres encore n’assisteront à aucun concert, rassemblement (agoraphobie). Pour certains, ils ne seront en zone de confort qu’une fois la porte de leur logement refermé, bien au chaud. C’est en fait, cette partie de nos actions que nous menons avec confiance or nous savons que celui qui sait dompter votre zone de confort est capable de faire de vous ce qu’il veut ; le corollaire de la zone de confort est la zone dite d’incertitudes.Ainsi un courtier en assurance du Berry aurait réussi à détourner plus de 2,5 millions d'euros auprès de 29 clients. Cet homme d’une soixantaine d’années s’adressait à ses clients artisans ayant bien compris leur inquiétude quant au paiement de leur retraite en leur proposant des rendements (8 à 12 %) tels qu’ils devaient permettre de financer les dites retraites.Ce que l’on désigne habituellement comme étant la zone de confort, c’est donc en fait des habitudes, des comportements, des gestes, des attitudes, des lieux qui nous sont familiers et où l’on se sent à son aise ; en sortir nous demande un effort. C’est aussi un levier de faiblesse et une marque rouge de cible pour un prédateur.Prenons un autre exemple concret, nous sommes en session de formation et j’annonce aux participants que nous ne pourrons pas finir à 16 heures comme prévu mais que nous devrons poursuivre jusque 17h30. A cet instant, chacun doit ajuster sa bulle, car tous avaient pris des dispositions particulières, pour aller faire des courses, au cinéma, prendre un verre avec des amis, … tous vont voir se rétrécir leur zone de confort et par là même s’agrandir leur zone d’incertitude.Ce concept a été formalisé par Michel Crozier, l'homme des organisations qui nous a quittés en 2013. Dans la fin des années cinquante, alors jeune chercheur, Michel Crozier, voulait mieux comprendre les relations des parties prenantes. Pour maitriser le pouvoir, le manager va s’efforcer de dominer ce que ses interlocuteurs ne peuvent maitriser : leur zone d’incertitude. Le pouvoir n’est alors plus le reflet de l’organigramme d’une organisation.La zone de confort est de fait un vecteur de contrôle d’une personne et peut permettre de prendre l’ascendant dès lors que cette zone aura été bien cernée. En face de chacune des attentes, la réponse passera par le prisme de la satisfaction de celles-ci afin de rassurer la personne dans sa zone de confort. Ainsi, le psychologue Abraham Maslow nous expose sa vision de notre zone de confort au moyen de sa fameuse pyramide des besoins :En résuméLa zone de confort, c’est :Délimiter sa zone de confort, celle de l’autre pour mieux comprendre ses besoins et ceux de son interlocuteur   v Le principe de la hiérarchisation de la pyramide de Maslow repose sur le principe que lorsqu’un groupe de besoins est satisfait, un autre va peu à peu prendre la place en partant de la base : d’une zone de confort à la suivante. De l’essentiel, comme la faim ou la soif vers le plus accessoire comme l’acquisition de connaissances nouvelles.v Une zone de confort est donc un point de passage obligé, un peu comme des étapes de croissance qui nous permettent de grandir et de passer au stade suivant. Chaque marche de la pyramide graduée de 1 à 5 permet de progresser et d’atteindre la suivante.v Notre zone de confort, est de facto une sorte de cage dorée dans laquelle nous sommes à notre aise, dans un environnement rassurant, bien douillet, aux couleurs et aux odeurs familières. Ce moyen simple de se sentir à l’aise nous permet certes de fonctionner mais nous empêche de progresser, car en sortir est un vrai défi. L’adage populaire bien connu nous dicte « on sait ce que l’on perd et on ignore ce que l’on gagne ».v Dès que nous sommes en mesure de faire le pas, il y a cette inconnue paralysante qui nous retient de toutes ses forces en arrière : l’incertitude qui nous empêche de franchir la ligne. La zone de confort est agréable et on s’y sent à son aise. A l’intérieur, il est possible de garder le contrôle dans des conditions de stress minimales. Dans ces conditions, nos performances sont ajustées, sans prise de risque. Or se mettre en danger pourrait nous permettre de trouver de nouvelles dimensions d’action. v Bardwick définit le terme comme « l'état comportemental d'une personne qui choisit de vivre dans une position neutre d'anxiété » et cela est une composante fondamentale de la zone de confort en ce qu’elle réduit considérablement les émotions comme la peur ou l’anxiété.v De manière corollaire, celui qui accepte de sortir de sa zone de confort se trouve en mesure de focaliser son niveau d’attention sur des horizons inconnus, des objectifs qui lui permettent de repousser ses limites.v Or s’efforcer de sortir de sa zone de confort, et par conséquent augmenter sa dose de stress et d’anxiété conduit à pouvoir faire plus dans des conditions jusque-là non explorées ; ainsi, si nous reprenons les six émotions dites universelles de Paul Ekman, la peur peut soit figer le sujet incapable d’agir (option négative) ou bien décupler ses moyens par un ensemble de réactions chimiques (option positive). Zone de confortPourquoi choisir le point d’entrée de la Zone de confort ?Objectif§ Considérer cette zone de confort nous incite à prendre du recul et à s »intéresser à ses propres limites et à celles des autres§ Cette vision concerne aussi bien la sphère professionnelle que la sphère personnelleContexteLa Zone de confort permet de mieux saisir les contingences humaines dans des interactions interpersonnelles ; chacun d’entre nous a ses propres règles, ses modes de fonctionnement, ses périodes agréables et plus délicates.Comment l’utiliser ?Étapes : on peut décider un changement brutal ou des aménagements plus faciles à accepter        Prenons un exemple concret : je suis en déplacement comme chaque année à Paris où je retourne dans le même quartier dans le même hôtel, prenant mes pause-déjeuners dans les mêmes restaurants des alentours. Or un de mes collègues me raconte qu’avec Airbnb il a trouvé un studio formidablement bien situé, deux fois moins cher que l’hôtel, avec un hôte très sympathique qui tient le « Bar des amis » juste en dessous où chacun cuisine ses propres plats et partage les repas. Il a simplement fallu à mon collègue accepter de rompre avec la routine, les habitudes.Méthodologie et conseilsUne meilleure lecture de soi et des autres : cartographier ses habitudes•       Nous sommes souvent les esclaves de nos propres rituels à force de les pratiquer, nous ne pouvons plus en sortir. Qu’il s’agisse du parcours d’une sortie en vélo, du lieu pour retrouver ses camarades pour un apéritif, de la manière de ranger son bureau, de la façon de choisir ses produits au supermarché … tout cela relève d’une démarche qui est née avec l’habitude. On est rassuré lorsque l’on connaît, et inversement la peur de l’inconnu, de l’autre est ce qui nous empêche de tisser des liens, des expériences§ Etudiant à la Sorbonne, j’ai eu le privilège de suivre les enseignements du sociologue Mounier qui nous avait donné pour exercice pratique d’interviewer chacun dix personnes au hasard. Jeune provincial, j’avais été fort surpris des résultats : en effet, nous étions dans la plupart des cas capables de résumer la vie d’une personne d’une cinquantaine d’années en quelques lignes : même camping depuis vingt ans tous les ans à la même période, déjeuner dominical chez les parents et mensuel chez les beaux-parents, … le même nombre de relations intimes par semaine, en fait une espèce de boucle§ Ces traits qui nous caractérisant sont autant de points de fixation qui font de nous des cibles privilégiées pour les enquêtes marketing (voir à ce sujet « Stratégies secrètes des marques »)§ Inversement dans le film « Heat » le personnage incarné par Robert de Niro dit que pour ne pas être traçable et pouvoir passer dans la clandestinité, il faut être capable de renoncer à ses zones de confort et tout pouvoir quitter en dix secondes : ses amis, son logement, sa voiture, son téléphone, sa ville, son pays …(Fiche IMDB de Heat)§ Le profilage dont nous parlions plus haut dans la méthode CEPE (Cartographie – Ecoute – Profilage et Engagement) peut être grandement facilité en identifiant, en précisant et en renseignant les limites et l’ampleur des zones de confort d’une personne§ L’enfant recherche en permanence les limites gauche et droite de son pouvoir et c’est à chaque parent qu’il revient en permanence de lui fournir la réponse ; si vous changez ses habitudes, ses horaires, ses lieux de vie, ses relations alors il est possible de percevoir avec des degrés divers une angoisse, parfois même une détresse.§ Avantages§ Disposer de la photographie de ses propres contingences permet de mieux ajuster ses actions, connaître celles de son ou de ses interlocuteurs nous donne un pouvoir qui peut être très efficace. L’adage populaire dit « brosser dans la sens du poil » ou bien encore « gentil n’a qu’un œil » : en effet, une personne qui sait comment vous plaire obtiendra de vous bien des choses.§ Parce que nous recherchons à être sereins, nous sommes par-là mêmes aussi enclins à rester cloisonnés et à ne pas faire les efforts pour trouver de nouveaux marchés, de nouveaux contacts, de nouveaux clients. Il existe à ce sujet une théorie dite du lien faible selon laquelle la solution à une problématique est souvent à la marge et c’est précisément pourquoi nous ne la voyons pas. Prenons l’exemple d’un jeune diplômé qui cherche un emploi, il va en informer son premier cercle : meilleur ami, parents, parrain, ancien employeur … si ces personnes qui connaissent son besoin avait une possibilité, il en serait normalement informé. Or selon cette théorie, la solution n’est pas dans ces premiers cercles auprès desquels il est facile de relayer la demande mais bien au contraire à l’extérieur. C’est dans les amis des mais qu’une solution pourra être trouvée (cf. schéma de bas de page)§ Celui qui sait déterminer le contour de la zone de confort de son interlocuteur possède un avantage énorme et est en mesure de dominer la relation établie. Précautions à prendre§ Se faire aider des autres pour mieux se connaître car il est fort difficile de se voir, de s’entendre, de se sentir. Il est indispensable de disposer du regard d’une personne plus objective, moins enfermée dans ses propres limites.§ Ne pas être intransigeant ou définitif, les choses évoluent et il est possible de changer avec le temps, les évènements qui ponctuent l’existence y compris ce qu’il est convenu d’appeler « les aléas de la Vie ».§ En anglais, on dit « Dont take everything for granted » que l’on pourrait peut-être traduire par « Rien n’est gravé dans le marbre ». A la lumière des éléments observés, il faut en permanence observer si malgré la force des habitudes, le sujet n’est pas en train de choisir un autre chemin.§ Les relations peuvent se modifier ; une première interaction est négative puis devient positive ou inversement.             Mise en pratique : la journée type de chacun d’entre nousContexteJe commence par me réveiller du même côté du lit parce que je m’y sens bien. Je vérifie si j’ai des messages sur mon portable avant même de poser un pied parterre, c’est un moyen de me rassurer sur le fait que je compte aux yeux des autres qui ont communiqué avec moi ou sur moi. Je prends mon petit-déjeuner et je ne suis pas très satisfait car je n’ai pas mes céréales habituelles, je n’ai pas non plus prendre ma douche car la salle de bain était occupée … cette journée commence mal. Le bus n’était pas à l’heure et je n’ai pas pu m’asseoir à ma place préférée. La porte de mon bureau est en vie, ah enfin, une zone amie où j’ai toutes mes habitudes : fauteuil, café, garage, toilettes, hôtesse, collègues, dossiers, clients, salaire, apéritif hebdomadaire, pause-déjeuner, camarades de sorties …ObjectifL’objectif est de voir que moment par moment, à chaque étape de notre parcours journalier, nous sommes prisonniers de nos habitudes de manière consciente ou inconsciente. Nous allons suivre un fil directeur au travers de l’évocation de ce qu’est une journée type…mais cela peut être transposé facilement d’une personne à l’autre.C’est un vrai parcours fléché fait de nos quasi réflexes que nous trouvons du matin au soir et demain verra la répétition de cette séquence bien agencée mais tellement agréable parce que l’on sait où l’on met les pieds, avec qui on échange, de quoi on parle et comment on mange !Étapes ü Pendant le trajet vers mon lieu de travail : je me place au même endroit dans le busü  Sur mon lieu de travail : je prends un verre d’eau, je dispose mes affaires, je prends mon posteü Je ne parle pas à la femme de ménage qui ne replace jamais ma chaise comme je le faisü Les collègues à qui j’adresse la parole, que je cherche à fréquenter : toujours les mêmesü  Pendant la pause déjeuner : local identique, avec les mêmes collègues, sujets de conversation ü Après le repas, le café au même endroit, chacun règle un jour différendü  De retour sur mon lieu de travail : dans le même ordre, je reprends les choses à faireü Je n’aime pas utiliser les toilettes du bas et je préfère être à mon aise (lieu d’aisance) ü  De retour à mon domicile : je range mes affaires, j’allume le téléviseur, je prépare mon dînerü Le choix du programme télé est de même guidé par nos habitudesü Je prends le chemin de la chambre après avoir vérifié les volets, la porte fermée …ü Je me couche à la même heure chaque soirü   DéroulementCette journée type est en fait une illustration de nos parcours qui même s’ils diffèrent répondent aux mêmes canons qui nous guident presque de manière automatique à travers l’espace-temps et géographique. Réflexes qui nous poussent à monter dans une voiture pourtant bondée du RER, à renoncer à aborder l’inconnu qui est chaque jour en face de vous à l’arrêt de bus, à emprunter toujours le même itinéraire, à manger les mêmes produits à la même fréquence, à ne pas vouloir changer ses habitudes de peur de tomber … dans l’inconnu, de risquer de se surprendre, de découvrir de nouveaux environnements. Google trace nos habitudes, nos préférences, nos déplacements et est capable de faire de nous un portait très précis : le simple fait de rester plusieurs minutes à un endroit nous localise sans même avoir pris la peine de renseigner cela. Pour peu que nous disposions de Gmail sur son smartphone il est alors possible de retracer tous les lieux où nous nous rendons pendant combien de temps et selon quelle fréquence :Google activity : référence   RésultatILLUSTRATIONS DE LUIS Astuce 1 réveil mécanique mais pas de téléphone portable : car dopamine déclenchée à chaque action molécule égoïsteAstuce 2 : ne pas regarder ses mails après 20 heures le soir cerveau frustré de ne pas pouvoir agir cf. Zeitgarnik (une tache non terminée occupe l’esprit)