av marie-ange mat 11 dager siden
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Intéressant pour faire du lien avec les notions de document, de classification, vues en classe avec les 6e.
En tout 10 personnages mystères, un par mois, sur lesquels effectuer une recherche à l'aide d'un questionnaire reprenant le 3QOCP, avec à la clé un petit cadeau à gagner (glanés en librairie, ou dans les périodiques pour les affiches).
Beaucoup de travail de communication (affichage papier + écrans avant et après), mais peu de correction (tous les travaux sérieux sont récompensés), pour une dizaine de gagnants en moyenne.
Une séance qui n'a rassemblé que 7 élèves, mais avec qui les discussions autour du jeu Mediasphères ont été riches.
A refaire l'an prochain, en appuyant sur la communication pour augmenter le nombre d'inscrits : plus tôt, par plus de canaux (ENT + écrans + affichage papier + rappels à l'oral), avec une présentation des jeux proposés (l'aspect "spécial médias" peut rebuter, alors que le plaisir du jeu est bien présent, et qu'on y parle beaucoup de numérique et de réseaux sociaux).
Il existe beaucoup de jeux à imprimer sur ce sujet, mais le temps manque pour les préparer !
Les mangas restent sur une étagère derrière mon bureau pour éviter les vols et le rangement catastrophique qui avait cours jusque là par les élèves (qui, en septembre 2022, jetaient carrément les livres dans les cases de la tour à manga...). Mais l'étagère devient bien trop petite, et je cherche un meuble de récupération qui rentrerait dans le tout petit espace encore disponible derrière mon bureau.
Les BD sont classées par série dans des étagères, ou, pour les BD en 1 ou 2 tomes, par genre, dans les bacs. Le rangement par les élèves n'est pas parfait, mais il semble quand même assez clair (c'est dans ces rayons qu'il y a le moins d'erreurs).
Les romans, dont la littérature de genre était jusqu'ici séparée (policier, fantastique, SF), ont été rassemblés, mais la cote garde l'indication de genre, pour aider les élèves dans leurs choix (et permettre éventuellement un retour vers un classement par genre sans tout recoter). Là, les erreurs de classement sont nombreuses, l'ordre alphabétique étant peu maîtrisé. Pour aider les élèves, je suis en train de mettre un rappel de l'alphabet sur chaque étagère, avec la lettre concernée par l'étagère en gras.
Un espace "Ouvrages en Langues étrangères" a été créé, ainsi qu'un espace FALC (Facile à Lire et a Comprendre) pour mettre en avant des ouvrages rassurants pour les élèves dys, les SEGPA, les ULIS, tous les élèves en difficulté... et les autres.
Un classeur rassemblant des tutoriels pour des outils numériques est désormais disponible pour les élèves. (et un autre pour les adultes en salle des personnels).
A l'espace orientation a été ajouté un espace de ressources pour les enseignants. J'y puiserai quelques exemples que je rendrai visible en salle des personnels, sinon personne ne viendra les voir.
Le désherbage est toujours d'actualité, côté fictions comme documentaires. Ces derniers restent à renouveler en partie, il reste des livres de plus de 20 ans, à remplacer au fur et à mesure.
L'absence de réserve ne facilite pas les choses.
Pour les séries de Français, dont le fonds a été renouvelé cette année, j'ai libéré de la place dans le placard à périodiques (en partie désherbé : un CDI de collège n'a pas vocation à être un centre d'archivage). J'espère réussir à centraliser un peu plus les séries, au moins de 6e-5e, dans ce placard.
Ces séries sont d'ailleurs longues à cataloguer et équiper, en une année je n'ai toujours pas terminé...
Côté signalétique, la recotation des fictions entamée il y a 3 ans est presque terminée, avec un code couleur et une police plus lisible (OpenDyslexic).
Les documentaires le sont également, avec une classification Dewey maison aux indices allégés (tant que possible, pas de décimale), et des cotes sans lettres (inutiles en collège). Cette recotation demande plus de temps, puisqu'il s'agit d'une part de parfois repenser les cotes elle-mêmes (un livre peut parfois être classé à plusieurs endroits, il s'agit de faire des choix cohérents avec l'ensemble du fonds), mais aussi de faire apparaître les modifications dans la base (ce qui fait apparaître d'autres corrections à apporter aux notices : mots-clés non pertinents, résumés manquants, absence de vignette...).
La signalétique des différentes classes de la Dewey a été aussi refaite (les couleurs n'étaient pas lisibles et il manquait même une classe !).
Dans l'espace fictions, une nouvelle étagère vient d'être mise en place pour afficher les nouveautés.
Une action intéressante si elle est proposée aux élèves volontaires, qui ne sont pas nécessairement de gros lecteurs mais peuvent y trouver d'abord un autre intérêt : celui de se retrouver entre élèves de différentes classes, d'avoir le CDI pour soi lors de moments privilégiés, d'écouter quelques passages lus, d'échanger autour des livres ou des sujets abordés dans les livres. Après, pour certains, l'envie de lire vient... ou pas, mais ce n'est pas grave.
Cette année, étant donnés le peu d'élèves volontaires de 3e (3...), la sélection étant abordable pour des élèves plus jeunes dans son ensemble, le club a été ouvert aux autres niveaux... Et a accueilli une majorité de 6e (pour atteindre une douzaine d'élèves en tout)! Pour les 2 livres où des scènes plus difficiles existaient, ceux-ci étaient particulièrement accompagnés, avec des avertissements sur les passages violents, pour permettre à ceux-ci de les passer. Au final, c'est l'un de ceux-ci, le western "La danse sauvage d'Harmony Stark" que nos élèves ont préféré (et nous aussi :) ).
Ce qui tombait bien puisque, si ce n'est pas son autrice Sigrid Baffert qui a gagné le prix, c'est tout de même elle que nos élèves ont rencontré à la librairie Le Passage.
Une base documentaire en cours de "nettoyage", pour des recherches documentaires efficaces :
côté fictions :
côté documentaire :
Le portail donne accès au catalogue du CDI, et cette partie est loin d'être parfaite, car la base documentaire sera encore longue à nettoyer : des documents très anciens dont les notices répondent à d'autres normes, beaucoup d'incohérences, qui sont apparues plus fortement encore avec le passage à PMB car des champs ne correspondent pas. Mais c'est avant tout un "CDI en ligne", une porte d'entrée vers le web pour les élèves qui sont au CDI : tout ce qui n'est pas sur le portail n'est pas autorisé. Ils peuvent me faire des suggestions de ressources à y ajouter, y compris des jeux, mais je dois les tester d'abord et qu'elles aient des vertus pédagogiques. Cela évite les négociations, et facilite l'accès aux PC (le travail restant prioritaire évidemment). L'installation de Veyon, logiciel de surveillance et de prise en main des PC à distance, a bien aidé aussi.
Le portail compte deux rubriques à destination de la communauté éducative du collège :
voir les Statistiques d'entrée par niveau
Il est toujours difficile d'équilibrer les temps d'accueil avec les temps dédiés à la pédagogie et ceux sans élèves, nécessaires pour mener à bien toutes mes autres missions : effectuer la gestion documentaire, mettre en place des projets, préparer des séances pédagogiques, etc.
Les élèves disposant de temps libre sont nombreux, quasiment à toutes les heures. J'accueille en moyenne plus de 100 élèves par jour. Pendant les récréations et le temps du midi, l'accueil devient un véritable défi, notamment en hiver, période où les élèves cherchent simplement à être au chaud ou au sec (les statistiques des entrées au CDI sur ces temps libres, mois par mois, suivent la même courbe que le taux de pluviométrie sur Alençon au cours de l'année)... On les comprend, mais une partie d'entre eux ne respecte pas toujours le lieu, les ressources, les autres élèves. Le CDI se transforme alors, et je dois à la fois gérer :
Même sur les heures de permanence, je dois souvent accueillir des élèves qui n'ont pas d'autre projet que de ne pas être en salle de permanence, ou qui confondent le CDI avec un foyer, venant pour discuter, n'importe quel cahier ouvert devant eux suffisant à justifier leur présence. Chez les plus grands, j'ai parfois des réactions outrées quand je rappelle les règles, le rôle d'un CDI et le mien : quoi, on ne peut pas coller les tables et faire un loup-garou ? Scandale !
Sur la durée, c'est épuisant, et m'oblige à effectuer à la maison, le soir et le week-end, la majeure partie de mes tâches nécessitant une certaine concentration et un temps long (mise en place de projets, de séances pédagogiques, correction de copies ou préparations de conseils de classe, gestion de la base documentaire, etc), car il est quasi impossible de les faire sur place.
Pour autant, ces temps d'accueil sont importants, et il est important de faire du CDI un lieu vivant, et d'entretenir la relation particulière avec les élèves que ma fonction permet. Évidemment le CDI doit être à la fois un lieu d'apprentissage, un lieu refuge, un lieu ouvert où le ou la professeure-documentaliste doit être disponible pour les élèves, pour les accompagner, les conseiller, participer à leur formation au collège. Mais lorsque la totalité de la journée ou presque, y est consacrée, ce sont toutes les autres missions qui en pâtissent, et aussi parfois la qualité de cet accueil : aussi ouvert soit-il, le CDI ne peut pas tenir son rôle s'il faut tenir tous les rôles en même temps...
Depuis mon arrivée à Balzac en 2022, j'ai fait des tests pour gérer ce flux d'élèves et clarifier le rôle du CDI, par exemple fonctionner avec des tickets par type d'activité distribués par la vie scolaire, mais beaucoup d'élèves ne faisaient finalement pas l'activité prévue une fois sur place, et la gestion des allers-retours des tickets de la permanence au CDI étaient compliquée, tout comme le nombre distribué.
On pourrait fonctionner, pour les récréations et le midi, comme certains établissements, avec une journée par niveau, mais je devrais constamment gérer des élèves qui me demandent des exceptions, parce qu'ils ont besoin des PC avant le jour prévu par exemple. Et surtout, le CDI y perdrait un de ses intérêts pédagogiques, celui de mélanger les élèves (entre classes, entre niveaux, entre sections...).
On pourrait fonctionner avec un système de réservations, mais les élèves les plus en difficulté auraient plus de mal à le faire ou bien à anticiper leur venue, et je perdrais aussi du temps à gérer les demandes d'exceptions et la correspondance entre les réservations et les élèves présents.
Au final, le plus efficace, c'est d'une part de venir chercher les élèves moi-même en vie scolaire ou dans la cour, et de distribuer une carte d'"élève de confiance" à celles et ceux dont je peux observer qu'ils respectent les règles, le lieu, les personnes. Ainsi ils sont prioritaires dès qu'il y a trop d'affluence. Cela facilite un peu les choses sur les heures de permanence, mais certaines restent très difficiles, notamment en dernière heure de la matinée, où l'affluence bat des records et où l'accueil se fait dans des conditions compliquées par l'attente pour la cantine, tout le long des vitres du CDI (on repassera pour le calme et l'intimité). A cette carte s'ajoute celle que je donne aux élèves assistants, membres de la brigade documentaire, qui joue un peu le même rôle.
Pour 2025-26, un projet commun avec la vie scolaire va voir le jour, pour clarifier les rôles des uns et des autres et des différents lieux. J'espère qu'il pourra aider à mieux gérer les flux d'élèves, même s'il ne pourra compenser les effets du manque de personnel et de locaux adaptés, notamment en hiver.
Aux heures déjà nommées pour toutes les classes d'un niveau se sont ajoutées :
On progresse ! Mais nous n'avons pas réussi, encore une fois, à assurer toutes les séances que la loi prévoit... et dont on ressent les besoins, au vu des problématiques qui se posent en Vie Scolaire et dans les comportements genrés de certains élèves (des groupes de garçons, notamment, qui cultivent une certaine rébellion viriliste, et des comportements avec les filles). Lors de ces séances (et lors de discussions informelles avec les élèves), on sent en effet une influence grandissante des influenceurs réactionnaires se faisant passer pour des conseillers en séduction (dont certains ont été auditionnés en commission d'enquête parlementaire récemment, pour leur discours problématique s'adressant aux plus jeunes), ainsi qu'une forte influence de la pornographie sur leur imaginaire amoureux, qui ne peut être sans conséquences.
Donc, ça reste trop peu !
Légalement, chaque élève doit bénéficier de 3 séances d'éducation sexuelle et à la vie affective chaque année. Les thématiques à aborder sont vastes et sont abordées sous trois angles : le psychologique, le biologique et le social.
Il faut donc pour cela partager la tâche entre différents membres de l'équipe pédagogique, vie scolaire, infirmière, intervenants extérieurs...et être bien formé, les séances pouvant parfois être compliquées.
Depuis cette année, nous pouvons nous appuyer sur le programme EVARS, qui constitue un guide pour construire une progression cohérente et adaptée de la 6e à la 3e. La progression prévue sera repensée, avec Mme Pépin, en fonction des problématiques spécifiques au collège aujourd'hui, et de nos contraintes.
Une veille qui me demande bien plus de temps qu'avant à mettre en place, depuis la fermeture de Revue je suis toujours à la recherche de l'outil idéal qui permette à la fois une curation rapide et l'envoi de newsletters à partir de cette curation.
En attendant je bricole avec l'outil de curation Wakelet, mais ça reste chronophage. Résultat : je n'ai pas réussi à tenir le rythme d'un bulletin de veille tous les 15 jours.
Pour 2025-2026, je vais réduire l'ambition à un bulletin par mois, et reviendrai à un envoi plus fréquent lorsqu'un outil en ligne me permettra de faire les choses plus vite.
Il est également difficile de savoir exactement si les bulletins sont lus, et parmi les articles sélectionnés, lesquels sont réellement ouverts. Mais j'ai parfois des retours de collègues, à l'oral, à propos d'une ressource qu'ils ont apprécié, et qu'ils ont l'intention d'utiliser en classe. Dans l'ensemble, les ressources pédagogiques semblent plus prisées que les articles de fond sur le système scolaire, la didactique, ou les thématiques propres à l'adolescence.
Il me semble pour autant important de continuer à proposer un peu de réflexion critique sur nos pratiques pédagogiques et notre système éducatif, ou des connaissances sur les spécificités de notre public, dans un monde complexe et possiblement angoissant.
L'an dernier, 220 h de séances pédagogiques, dont 30 en collaboration
> en 2024-2025, 290 h de séances, dont 30 h en collaboration avec les enseignants, 15 h en collaboration avec l'assistante d'éducation Mme Pépin, et 67 h avec des intervenants extérieurs (Planning Familial, CIDFF, UNICEF et Normandie Images).
On progresse, mais il manque encore des séances pour arriver à respecter le programme EVARS, et les heures d'éducation aux médias sont encore bien trop peu nombreuses. Dans ce domaine, il y a encore certains élèves que je n'ai jamais vus en classe, et beaucoup de collègues ne semblent pas accorder d'importance aux compétences info-documentaires, ou en tous cas considérer qu'ils n'ont pas de temps à y consacrer. Il faut encore s'armer de patience, et réussir à en montrer l'intérêt pour toutes les disciplines, dépasser l'impression de temps perdu que peuvent avoir les collègues lorsqu'on évoque le fait d'apprendre aux élèves à citer leurs sources, à croiser les informations, évaluer la fiabilité d'un document, apprendre à chercher de l'information tout simplement... sans avoir les élèves en classe, c'est compliqué. Or, jusqu'ici, au mieux on leur dit de le faire lors de leur travail à la maison, mais on ne leur apprend quasiment pas comment faire. Résultat : des inégalités plus profondes encore, et un manque d'esprit critique face aux informations. A cela s'ajoute désormais l'utilisation de plus en plus massive de l'IA, sans méthodologie, sans connaissance sur son fonctionnement, et donc sans recul critique.
Durant la semaine avant chaque période de vacances, deux siestes contées, l'une pour les 6e-5e, l'autre pour les 4e-3e,
Une lecture-plaisir (ou plutôt écoute-plaisir) sans attente de la part de l'enseignant, autre que de respecter le silence : c'est assez rare à l'école pour être apprécié des élèves. Malheureusement, les 4e-3e sont moins nombreux que les autres années à y participer.
Toujours de très bons moments partagés avec les élèves, dont le nombre peut aller jusqu'à une cinquantaine pour les 6e-5e... en hiver (une quinzaine en été). Tous ne viennent pas pour les bonnes raisons, mais tant qu'ils respectent le silence nécessaire, ils sont les bienvenus... et au final écoutent l'histoire comme les autres.
De leur côté, ce sont des moments privilégiés où on leur propose quelque chose pour le plaisir, sans attendre de travail en retour. Ils apprécient le retour en enfance qui leur est ainsi permis. Ce qui n'empêche pas, au contraire, d'aborder des sujets complexes et/ou sérieux à travers le choix du livre lu : cette année, les histoires lues pouvaient parler de harcèlement, de racisme, de tolérance, etc.
C'est aussi l'occasion d'aborder la littérature de genre, avec par exemple des nouvelles policières ou fantastiques.
Enfin, c'est un moyen d'inciter à la lecture, le livre étant systématiquement emprunté après la séance.
Les conditions, par contre, rendent la lecture continue et la concentration difficiles : le bruit venu de l'extérieur est constant, et je dois m'arrêter régulièrement pour demander aux élèves qui sont dehors de ne pas discuter près des fenêtres, de ne pas crier, de ne pas taper au carreau.
Diffusée dans les actualités sur l'ENT, mais difficile d'en évaluer la consultation, d'autant qu'elle est assez épisodique... Pour autant, elle ne me prend pas beaucoup de temps, puisqu'il s'agit d'un simple partage de ressources via une extension sur le navigateur, sans travail de résumé ni d'organisation spécifique, au fur et à mesure des trouvailles.
47 élèves concernés par cette sortie entièrement financée par le Pass Culture, le Mômo Festival fournissant le transport en car (une classe de 6e, une classe 4e, et 10 élèves de la Providence). Le spectacle présenté, "L'histoire à finir de Jimmy Jones et de son camion céleste", était une création du Théâtre de la Pire Espèce, une compagnie québécoise spécialisée dans le théâtre d’objets : des souvenirs d'enfance dans l'Amérique des années 50, racontant en parallèle la difficulté d'un jeune garçon à s’affranchir du modèle masculin étouffant de son père.
Je n'ai moi-même pas pu accompagner les élèves, mais les enseignants dont les classes ont bénéficié de cette sortie m'en ont fait des retours très positifs, y compris Mme Lawson : ses élèves ont été un peu déroutés par l'accent québécois, mais l'importance du jeu avec les objets, de la narration par l'image, ont permis que ceux-ci suivent tout de même l'histoire et prennent du plaisir au spectacle.
Un spectacle-surprise autour de l'astronomie et de la conquête spatiale, à la fois humoristique et pédagogique. Le hasard a voulu que les élèves de M. Pérelle venaient d'étudier le système solaire, et ont pu réviser leurs connaissances avec les deux comédiens, dont les personnages venaient recruter les astronautes du futur. Tout au long du spectacle, qui durait presque une heure, les élèves ont été attentifs et ont interagi avec les comédiens : un grand succès !
Les sélections sont alimentées régulièrement, mais il reste à rendre leur présentation dans le portail plus attractive et plus claire, en remplaçant les adresses par des vignettes. C'est le genre de travail qui passe toujours à la trappe, doublé par d'autres plus urgents. Un retour à trois journée par an de formation sur PMB me permettrait d'avancer sur ces tâches de gestion qui traînent en longueur et m'empêchent d'avoir un outil de travail complètement satisfaisant, constamment en chantier.
Enfin il faut que je continue à communiquer auprès des collègues sur ces sélections, et sur le portail en général, car ils sont peu à s'en emparer, alors qu'il n'a d'intérêt que pour ça.
La mise en place d'une page web rassemblant tous les liens du CDI, visible dans ma signature, semble aider, mais timidement...
Heureusement, côté élèves, le pli est vite pris, puisque c'est le seul moyen d'accéder aux jeux en ligne et aux vidéos autorisées au CDI...
Bilan : les livres ne sont pas plus abîmés qu'avant, car les élèves prennent conscience de leur fragilité (alors que la couverture leur donnait l'illusion qu'on pouvait les maltraiter sans crainte). C'est également un léger gain de temps, et une petite économie réalisée sur le budget restreint du CDI, toujours bonne à prendre au vu des demandes croissantes des élèves.
Le projet de mettre en place des sacs de prêts commence à prendre forme :
La participation des élèves de SEGPA est particulièrement importante, pour les impliquer dans la vie du CDI, et valoriser leur travail auprès des autres élèves
Bilan : Des présentoirs plus stables, plus adaptés aux différentes tailles de documents, plus originaux.
Pour 2025-26 : A continuer, on n'a jamais trop de présentoirs pour rendre un fonds attractif. Éventuellement y associer des élèves (mais c'est un travail manuel assez complexe, pas accessible à tous).
Dans le cadre des actions des Eco-Délégués :
C'est une action qui permet :
J'aimerais également, si possible avec un collègue de sciences, mettre en place des séances de sensibilisation au changement climatique à l'aide de supports comme la fresque du Climat (niveau junior pour les 6e, 5e, 4e, adultes pour les 3°), et sensibiliser à d'autres thématiques écologiques par le jeu (ressources sélectionnées rassemblées ici : https://digipad.app/p/103401/1e4a1976f816)
Statistiques en baisse !
Avec la nuance, tout de même, d'une lecture sur place qui n'est pas comptabilisée, et qui elle, est en hausse, au vu des inscriptions des élèves. De nombreuses nouveautés sont lues également sur place, avant même d'être cataloguées, les élèves me demandant à lire les livres attendant leur tour sur mon bureau.
Après une hausse l'an dernier, avec 3209 prêts, pour 2880 en 2022-2023 (alors qu'un défi lecture en 6e gonflait les statistiques cette année-là), cette année il y a eu 2570 prêts.
Cela reste honorable mais on peut faire mieux, dans un collège avec autant d'élèves.
Les 4e et 3e ont particulièrement peu emprunté, ce qui ne veut pas forcément dire qu'ils ne lisent pas (j'en croise régulièrement à la librairie). On peut imaginer qu'en effet ils lisent moins, à un âge où ils sont plus libres de sortir, mais aussi que les recommandations des réseaux sociaux les attirent plus que celles de l'institution. On les comprend, pour autant j'aimerais pouvoir échanger avec eux de leurs lectures, et faire de la prévention autour de la dark romance, qui peut s'avérer problématique tant les personnages et les situations peuvent être toxiques, sans être présentées comme telles.
pour faire augmenter les statistiques de prêts, il s'agit toujours de :
Il reste cependant des inégalités selon les niveaux, et même, selon les classes (le trophée revient sans conteste aux 6eC, détenteurs de tous les records). Et évidemment, si on compare les prêts par support, ce sont les mangas qui détiennent de loin le record, avec presque la moitié des prêts. Cela s'explique facilement : les mangas fonctionnent le plus souvent par série et se lisent vite. Une seule œuvre peut se décliner en des dizaines de tomes. De plus j'essaie de coller aux dates de sortie de certaines séries, ce qui a un impact immédiat. D'une façon générale, c'est la nouveauté qui attire le plus : des nouveaux mangas au CDI, des nouvelles BD (presque un quart des prêts), et c'est Noël.
Politique d'acquisition :
Rappelons-le : parmi toutes les catégories d'usagers, celles et ceux qui empruntent le moins restent encore et toujours les adultes ! Tous ont en effet un compte lecteur, et bien peu l'utilisent. Pour cette raison, j'envisage de mettre un petit meuble en salle des personnels, avec quelques ouvrages pour les enseignants, ressources pédagogiques ou didactiques, et des fictions pouvant plaire à tout âge, avec une fiche de prêt disponible sur place.
On remarquera également que plus les élèves viennent suivre des cours au CDI, plus ils empruntent : parmi les 4e, par exemple, les plus gros emprunteurs sont les 4E, avec qui j'ai le plus travaillé en classe.
La mission de RUPN est partagée entre Mr Baltz, Mme Lavaissière et moi-même, : dans ce cadre, j'ai d'une part alimenté l'ENT (partie "actualités"), aidé et les élèves à sa prise en main et à l'utilisation de ses différentes applications, aidé ces derniers à gérer leurs identifiants et mots de passe.
Plutôt que de le faire au coup par coup, au CDI lorsque j'accueille les élèves, je n'ai pas encore réussi à voir toutes les classes de 6e en début d'année, pendant une heure de vie de classe par exemple, pour leur expliquer le fonctionnement de l'ENT, du réseau du collège, et leur transmettre les bonnes pratiques en matière de mémorisation des identifiants, ainsi que les alerter sur le danger qu'il y a à enregistrer ses mots de passe sur leur téléphone (ainsi que la perte d'autonomie : certains ne peuvent rien faire sans leur portable).
J'aimerais également en tant qu'RUPN réussir à faire la promotion des outils libres pour les enseignants ( la plateforme Apps Education, qui permet de se passer des GAFAM pour héberger et partager des fichiers volumineux, héberger un blog, des vidéos, utiliser un traitement de texte collaboratif, etc, ainsi que la suite d'outils en ligne La Digitale, créée par et pour un enseignant). L'enjeu est de taille : la protection de nos données personnelles et celles de nos élèves, l'allègement du bilan carbone de nos usages numériques, l'utilisation de logiciels libres plutôt que logiciels propriétaires vendus par des entreprises à la morale douteuse, qui ont déjà beaucoup de poids dans la vie numérique de nos ados. Les habitudes sont bien ancrées, et ces enjeux ne sont pas toujours bien perçus par les collègues. Et le plus souvent, on utilise des outils propriétaires parce qu'on ne sait pas qu'il existe des équivalents libres : l'information, c'est le pouvoir...
J'aimerais également plus prendre part à la formation des élèves par le biais de Pix. Je n'ai presque pas été sollicitée sur ce sujet par les professeurs principaux, et de mon côté je n'ai pas trouvé le temps de m'y pencher et notamment de créer un parcours autour de l'EMI. Mais à terme, ce serait bien...
Tout ce qui était prévu n'a pas pu être fait, mais les projets testés cette année ont rempli leurs objectifs , reste à les faire grandir encore :
Le projet d'un blog pour diffuser les images des vêtements oubliés n'a pas été mis en place, mais c'est une idée à soumettre à la Vie Scolaire, une idée qui pourrait faire partie du projet de l'année prochaine pour donner plus de sens aux heures de permanence.
Les idées d'aménagements de la cour (poubelles nudges) ont été soumises à la gestion, et doivent prendre place dans un projet plus global en cours de construction, pour rendre les espaces extérieurs du collège plus accueillants.
Enfin le projet d'accueillir un réalisateur de documentaires sur l'écologie, Eric Frettel, n'a pas pu aboutir à cause de l'arrêt brutal du Pass Culture en cours d'année.
Une séance qui n'a rassemblé que 7 élèves, mais avec qui les discussions autour du jeu Mediasphères ont été riches.
A refaire l'an prochain, en appuyant sur la communication pour augmenter le nombre d'inscrits : plus tôt, par plus de canaux (ENT + écrans + affichage papier + rappels à l'oral), avec une présentation des jeux proposés (l'aspect "spécial médias" peut rebuter, alors que le plaisir du jeu est bien présent, et qu'on y parle beaucoup de numérique et de réseaux sociaux).
Il existe beaucoup de jeux à imprimer sur ce sujet, mais le temps manque pour les préparer !
Progression :
Se repérer au CDI et dans ses ressources
Document, information, support
Culture Internet
Un troisième chapitre important, et auquel on pourrait ajouter d'autres notions (celle d'IA notamment) mais en partie mangé par les jours fériés et les heures prises par les sorties, les projets, l'accueil d'intervenants extérieurs pour l'EVARS que je ne peux parfois pas placer ailleurs. L'an prochain, si les classes ne dépassent pas 25 élèves, des cours en classe entière permettraient de voir les élèves plus souvent, donc d'assurer une plus grande continuité, tout en allant plus loin dans les apprentissages.