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par LHG (Emz0) Il y a 7 années

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recherches 2.2

recherches en philosophie, sciences humaines et sociales

recherches 2.2

«Le cochon est toujours coupable»

l'Homme comme Créateur, puissance créatrice qui assume la mort toujours déjà là de Dieu comme sa fonction de créer des dieux - du Sens (ce qui se manque toujours dans la représentation, l'idole occultant sa re-présentation sur fond d'AbSens)

explication des nœuds - mindmap

Dans ce type de cas, l'on ne peut déplacer l'enfant dont le lien est libre que si l'on conserve un enfant du même parent dans les parages (détaché, si besoin)

conscience (biologie)

feedback

Quel statut moral et juridique pour l'animal non humain ?

Faut-il manger les animaux?

Très touchant,un enfant refuse de manger son repas, quand il explique pourquoi à sa mère elle fond en larmes !

Phallus

schéma L / schéma R

Noms du Père et refoulement imaginaire

le motérialisme de Lacan : l'un-version du matérialisme ou la matérialité du symptôme comme ce qui fait s(tr)u(c)ture du Réel

relation d'objet

l'0edipe freudien

Dire, si c'est m'y-dire, c'est toujours mes-dire et mots-dire.

Ce qui caractérise un signifiant, c'est de signifier, c'est à dire de re-présenter, en produisant au passage un certain sens... Avant de représenter quelque chose, le signifiant représente d'abord pour quelqu'un. Par exemple, le phallus, ce n'est pas le pénis, le phallus c'est un signifiant. L'une des conséquences du fait que le phallus est précisément le signifiant de la castration, c'est que l'envie du pénis est le plus profondément ressentie par ceux qui ont un pénis. (Lacan) C'est ce qu'il faut comprendre de ce qu'un signifiant est ce qui représente un sujet pour un autre signifiant.

A la recherche de la lettre perdue : Quelques réflexions sur le structuralisme psychanalytique et son destin
TERMINER D'ECRIRE PAPIER A LA LETTRE DERRIDA & LACAN, HISTOIRE D'UN MALENTENDU
Il est toujours possible qu'une lettre n'arrive pas à destination; et si l'autre ne contresigne pas l'envoi, il y a possibilité de parjure ou de trahison

DERRIDEX (l'orloeuvre)

séminaire II, XVI - La lettre volée

A propos du Séminaire sur La lettre volée

INTRODUCTION A LA CLINIQUE BORROMEENNNE DE RSI AU SINTHOME
XXV-Le moment de conclure 1977-1978
topologie des jouissances
L'impossible, c'est ce qui arrive (voir note jointe) -> Le possible et l'impossible = forcément relatifs : - ce qui arrive n'est pas "possible" : ce n'est plus une potentialité, et en même temps ce n'est jamais tel que cela se produit ; - ce qui n'arrive pas c'est du possible : ça pourrait être là (si...) mais ça ne l'est pas, c'est "posible"... ou impossible mais au regard de quelque chose. Ce n'est donc jamais impossible "en soi" => car il n'y a pas d'en soi, c'est à dire que l'en soi c'est ce pas-là qui fonde l'être comme être-là. Le problème est, au fond, que le sophiste a raison : tout peut être démontré, même l'içndémontrable - ce qui rend toute philosophie impossible, à partir du moment où se dé-couvre son fondement linguistique, mais elle doit alors s'y com-prendre comme tâche impossible, et c'est sur ce tournant pratique qu'il faut s'attarder. Car, si tout le sopĥiste peut tout démontrer, jusque à l'indémontrable, il ne le peut qu'à cette condition, qui est celle de son dire même, de poser à son principe un manque qui fait structure pour son discours. Cette structure, qui est pratico-linguistique, dialogique, est ce qui pour nous peut et doit faire philosophie, ne peut pas ne pas faire philosophie en tant que cela pose, passe et dé-passe l'Institution : que la Parole fait Discours, et que cela fait $ujet en tant que Ca y fait $ocial, tel est le Logos comme tel.

"Un signifiant représente le sujet pour un autre signifiant…" 
L'énigme même de la formule lacanienne retranscrit le sens de ce dont il est question. 
Quel est ce sens? 
Un signifiant c'est ce qui signifie. 
Autrement dit, ce qui délivre du sens. 
Même si on ne sait pas de quel sens il s'agit, ça veut dire quelque chose. 
Il ne faut pas confondre le sens et la signification, le sens = la signification + le non-sens. 
Tout ce qui est vivant est vivant dans un environnement, cet environnement lui donne du sens, la présence du soleil donne du sens à l'homme, à l'animal et à la plante (et peut-être bien à la pierre après tout, qu'est-ce qu'on en sait?) même si l'on ne peut pas toujours dire avec précision quel sens ça a. 
Le signifiant est donc ce qui signifie, ce qui donne du sens. 
Là, il nous faut faire une différence entre les autres créatures et ce qu'on appelle l'homme. 
Si, comme on l'a vu, toutes les créatures apparaissent au sein d'un environnement qui les signifie, dans lequel elles prennent leur sens, un tigre dans la jungle, une plante là où ses racines peuvent aller jusqu'à l'eau, un poisson dans de l'eau, etc. l'homme est la seule créature à ne pas avoir de place géographique directement assignée sur la planète, parce que son environnement, c'est le langage lui-même, le langage articulé fait écran entre lui et l'environnement dit "naturel", qui n'est plus si naturel que ça, puisqu'il apparaît toujours a priori déjà médié par le langage. 
Le mot soleil précède toujours l'expérience du soleil. 
Même s'il n'y a pas de mot pour désigner une expérience dans laquelle est engagée le petit homme, le fait que le langage lui a préexisté, implique qu'il va essayer de trouver les mots qui correspondent à son expérience, qu'il va essayer de faire coller à son expérience (souvent en vain). 
C'est le premier sens que va prendre le mot "vérité", adéquation des mots aux choses... 
La traumatique aventure humaine a commencé. 
Le signifiant représente le sujet pour un autre signifiant ça veut dire que tu as toujours déjà été colonisé par le langage, et maintenant c'est à toi de t'en dépatouiller. 
À condition que tu aimes assez la vérité pour ça, et aussi que tu aies du goût pour les énigmes. Et un solide sens de l'humour. 

"Un signifiant représente le sujet pour un autre signifiant qui ne le représente pas." 
Après avoir essayé de déplier la toute première partie de la formule - la notion même de "signifiant" telle qu'elle apparaît dans le texte lacanien - examinons la seconde (...représente le sujet pour un autre signifiant qui ne le représente pas), à partir d'un exemple très évocateur utilisé par Žižek: le petit panneau au bas du lit d'un hospitalisé dans un hôpital. 

Que trouve-t-on sur ce panonceau? 
Des coordonnées concernant l'alité: nom, prénom, âge, date d'entrée, courbe de température, informations médicales, etc... qui représentent le sujet (que l'hospitalisé soit "physiquement" là ou pas ne change rien aux yeux du personnel hospitalier pour qui ce qui est "signifiant" précisément est ce qui est notifié sur le panneau...) ces "données" signifient le sujet, elles constituent à proprement parler un "signifiant" qui le représente ...pour un autre signifiant qui ne le représente pas et qu'on appellera: "la médecine". 
Tel est le lot du sujet dans l'enseignement lacanien, ne pas pouvoir être autrement que toujours a priori déjà représenté par un signifiant pour un autre signifiant qui ne le représente pas, y compris lorsque c'est "le sujet" lui-même qui dit "je", il se trouve alors représenté par ce "je" (pour un Autre), séparé pour toujours de ce "je" par un souffle... 
Voilà pourquoi chez Lacan le sujet est barré et s'écrit $, il ne se fait jour qu'à travers le Symbolique (le défilé des signifiants) mais ressortissant en tant que tel du Réel, marqué toujours a priori du sceau de l'impossible. 
L'impossible arrive.

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Autisme : changer le regard
AUTISME : des anomalies s micro-structures cérébrales
Les autistes ont ues connexions neuronales différentes.
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Dia/logique - dialectique du Discours - des discours

de la dialectique des discours et du discours du colon - le discours de la Modernité entre universalité, ethnocentrisme et androcentrisme : les racines du racisme de la Gauche française

A être et se vouloir trop rationnelle, la pensée des Lumières n'en est plus raisonnable.


C’est d’ailleurs la première critique qui lui est faite par Marx et Engels qui veillent à la mettre en correspondance avec les intérêts sociaux qui la suscitent et la portent : « Les philosophes français du XVIIIe siècle, eux qui préparaient la Révolution, en appelaient à la raison comme juge unique de tout ce qui existait. On devait instituer un État raisonnable, une société raisonnable ; tout ce qui contredisait la raison éternelle devait être éliminé sans pitié. Nous avons vu également que cette raison éternelle n’était en réalité rien d’autre que l’entendement idéalisé du citoyen de la classe moyenne, dont son évolution faisait justement alors un bourgeois. Or, lorsque la Révolution française eut réalisé cette société de raison et cet État de raison, les nouvelles institutions, si rationnelles qu’elles fussent par rapport aux conditions antérieures, n’apparurent pas du tout comme absolument raisonnables. L’État de raison avait fait complète faillite ».

Les droits de l’Homme sont alors caractérisés comme les droits d’un homme abstrait, d’un homme bourgeois, d’un homme égoïste : « L’homme réel n’est reconnu que sous l’aspect de l’individu égoïste et l’homme vrai que sous l’aspect du citoyen abstrait ».
=> Un-dit-vide du discours de la Modernité occidentale : son concept historiquement situé et ethnocentré de LOM

"Depuis cette première critique de l’universalisme des Lumières, d’autres sont venues la compléter : la critique féministe a souligné « les présupposés androcentriques, racistes, économiques et anthropologiques de la philosophie européenne du siècle des Lumières » ; le caractère ethnocentrique de la pensée des Lumières a également été dénoncé en soulignant que«là où nous lisons «homme», «humanité», « citoyenneté », c’est de l’humanité blanche et européenne que nous parlent les Lumières. Certes, dans les Lumières pourtant les premières lueurs de nos valeurs. À condition d’ignorer la traite, la négritude, l’esclavage »."

-> vers une dialogique ou dialectique des luttes pour la Reconnaissance, la dialogique des dits-courts

"L’universalisme des lumières apparaît ainsi très peu universel que ce soit à l’interne (universalisme masculin du droit de vote jusqu’à l’après seconde guerre mondiale, universalisme excluant les ouvriers du droit de vote jusqu’en 1848) et à l’externe (code noir, code de l’indigénat, etc.).

Au travers de l’absolutisation de la pensée des Lumières et de la Révolution française, la classe dominante vise à présenter l’histoire française comme n’étant pas le résultat des affrontements sociaux mais comme résultat du déploiement d’un«génie» et/ou d’une «spécificité» française [européenne] transversal aux différentes classes sociales.

Il y aurait ainsi des caractéristiques proprement françaises qui situeraient cette nation au dessus des autres, en avance sur les autres, en avant-garde de l’émancipation et de la civilisation. Bref il s’agit de produire un complexe chauvin pour canaliser les luttes sociales à un moment où se déployait la colonisation violente du monde" et les révoltes prolétariennes.

L’offensive idéologique de la classe dominante a créé l’espace mental qui a permis la colonisation. L’image des autres cultures et civilisations diffusée par la pensée des Lumières et amplifiée par la Troisième République, de même que l’idée d’être l’avant-garde de l’humanité ont préparé les esprits à la conquête :« il existe un espace mental qui, d’une certaine façon, préexiste à l’instauration de l’ordre colonial, espace essentiellement composé de schèmas de pensées à travers lesquels est reconstruite la coupure entre les occidentaux et les Autres – les schèmas Pur/Impur, Bien/Mal, Savoir/Ignorance, Don d’Amour/Besoin d’Amour. La perception de l’Autre comme un être dans l’enfance de l’humanité, confiné aux ténèbres de l’ignorance comme l’incapacité à contenir ses pulsions informe la pensée coloniale et la connaissance anthropologique » [poursuivent Marx et Engels]." - Saïd Bouamama (sociologue), qui poursuit, un peu plus loin :

"Au cœur de la pensée des Lumières puis du discours colonial se trouve une approche culturaliste clivant le monde en civilisations hiérarchisées, expliquant l’histoire et ses conflits en éliminant les facteurs économiques et justifiant les interventions militaires « pour le bien » des peuples ainsi agressés.

Il s’agit ainsi d’émanciper l’autre malgré lui et si nécessaire par la violence. C’est ce que nous avons appelés dans d’autres écrits le « racisme respectable » c’est-à-dire un racisme ne se justifiant pas « contre » le racisé mais s’argumentant de grandes valeurs censées l’émanciper.

Force est de constater que cette logique de raisonnement est loin d’avoir disparu dans la « gauche » française. Elle a même été étendue en dehors des questions internationales puisqu’elle agit également en direction des questions liées aux français issus de la colonisation. "

NB : Ces dernières remarques ne sauraient s'appliquer - et il faut le dire contre l'auteur - aux interventions militaires menées par l'0ccident dans des pays dont les peuples, en révolte contre leurs dictateurs, ont eux-mêmes appelé à de telles actions internationales. La légalité certifiée par l'0NU y serait nécessaire si le conseil de sécurité de ce dernier n'était partial et bloqué par les intérêts conflictuels des grandes puissances. En l'absence d'un conseil de sécurité international démocratique, il nous faut compter sur la seule expression des peuples appelant ou non l'intervention de forces internationales sur leur territoire - ainsi que cela s'est passé en Lybie, et qu'on y a dramatiquement manqué en Syrie.

specisme

antispecisme

Modernité, post-Modernité, anti-Modernité et Modernité avancée - répétition du ratage, dialectique négative de la Raison et envers du discours -> dialectique des discours de la Modernité, de l'anti-Modernité, de la contre-modernité, de l'hypermodernit : ou la répétition du point de ratage de la post-modernité
Nous étions la génération vernie, par Raphaël Glucksmann
La fin de l'Histoire est un point de suspension : La "fin de l'Histoire" n'est pas tant une fin qu'une suspension dont le produit ne peut être que mélancolique sur son tard, la répétition d'un ratage de l'Histoire rejouant la relance perverse du fétiche marchand.

"Pour autant que les Lumières aient effectivement été constituées par un système au moins en partie voulu, plus rien ne subsiste de cet héritage, que des ruines et une pensée zombie." (André Gunthert, Qui a éteint les Lumières,)

La Modernité s'achève dans les camps.
Michel Onfray : "C'est Probablement La Fin De l'Occident..."
prémodernités

Clacissisme ; scholastique

sociétés traditionnelles

Étude sociologique de la dysmorphophobie La nouvelle relation individu/société, à l’aube du XXIe siècle Daniela JACOMME IONESCU
De l'impossibilité d'une post-modernité : l'hypermodernité comme répétition - Crisis - du point de ratage de la Modernité

La fin de l'Histoire comme point de suspension - des points de suspension, il n'y en a jamais qu'un : elle se joue dans sa répétition. Ce point de ratage en sa répétition n'est certes pas une exception nécessaire - très probablement d'autres discours auraient pu en produire un, quoique de manière nécessairement diférente - mais il est suffisamment remarquable pour que l'on s'en serve pour définir le symptôme de l'époque qui se relance en suspension sous le nom du nihilisme triste ou de la fin fantasmée de l'Histoire : la dépression obsessionnelle hypermoderne.

Michea, à droite, à gauche, le débousolage idéologique et le triomphe de la Modernité rétrograde - ou : l'arriérisme.

Arriérisme

Impasse Michéa, par Frédéric Lordon

anti-modernité

La Réaction qui vient.

Les années 30 sont de retour (R. Dély, P. Blanchard, C. Askolovitch)

s'achève dans les camps (Totalitarisme)

antisémitisme -> l'Holocauste comme symptome de la Modernité

pour poser une contre-modernité

La Gauche ne peut pas mourir (Frédéric Lordon + note : extraits de l'interview complète)


« (…) égalité et démocratie vraie ne peuvent être réalisées quand la société est abandonnée à l'emprise sans limite du capital - compris aussi bien comme logiquesociale que comme groupe d'intérêt. »

« Aucune limite n'entre dans son (le capital, ndlr) concept - ce qui signifie que les seules bornes qu'ilest susceptible de connaitre lui viendront du dehors : sous laforme de la nature épuisée ou de l'opposition politique. »

« Or il (le capital, ndlr) est d'une puissance de poursuivre indéfiniment son élan affirmatif tant qu'elle ne rencontre pas une puissance plus forte et opposée qui la détermine au contraire - et la tient à la mesure. »

Une structure du discours :
« La gauche, c'est une situation par rapport au capital. Etre de gauche, c'est se situer d'une certaine manière vis-à-vis du capital.
Et plus exactement d'une manière qui, ayant posé l'idée d'égalité et de démocratie vraie, ayant reconnu que le capital est une tyrannie potentielle et que l'idée n'a aucune chance d'y prendre quelque réalité, en tire la conséquence que sa politique consiste en le refus de la souveraineté du capital. Ne pas laisser le capital régner,voilà ce qu'est être de gauche. »

Ensuite il démontre qu'il fallait en effet sauverles banques en 2009 (pour les tirer du gouffre et nousavec), mais avec une contrepartie. Là est la faute.
Il cite ce page du Manifeste du Parti communiste de Marx :

« le bouleversement continuel de laproduction, l'ébranlement interrompu de toutes les catégoriessociales, l'insécurité et le mouvement éternels distinguentl'époque bourgeoise de toutes celles qui l'ont précédée »

Puis reprend la définition de Joseph Schumpeter du capitalisme : destruction créatrice.

« (…) les capitalistes voudraient pouvoir se livrer tout entiers à leur passion "créatrice" sans qu'on vienne les ramener à ses conséquences destructrices, et vivre en paix leur désir de "faire" (c'est à dire d'exploiter).
(…) le capital est intégralement comptable des destructions qu'entrainent ses "créations". »

 Ici il énumère quels effets du jeu capitaliste sur les entreprises, le chômage, la précarité…toutes conséquences de ses destructions qu'il devrait assumer entièrement et devraient être à sa charge.
 
« Le capital s'adonne ? Le capital paye ses dégâts. (…) indemnisation des chômeurs, des précaires, compensation desbaisses de revenu, réparation des flexibilisations, des précarités et des rythmes de vie brisés. »
Il affirme que le pacte de responsabilité doit êtreça : responsabilité assumé par le capital. Puis il revient à sa définition qu'être de gauche :

« Le rapport au capital qui signe lasituation caractéristique de la gauche est donc un rapport politique, un rapport qui conteste un règne et affirme une souveraineté, celle de la multitude non capitaliste, contre une autre, celle de la "profitation" - pour reprendre l'expression des grévistes guadeloupéens lors de leur mouvement de 2009. »

Il continue en envisageant l'abolition du règne du capital. « par nationalisation-saisie (…) par mutation sous l'espèce d'un système socialisé du crédit. »

Puis il développe dans quelle échelle cela doit se faire. Au plan international ou au plan national. Il défend l'idée que cela doit être au plan national par la commodité simple que tous parlons la même langue et que cette compréhension est indispensable pour lutter ensemble sur des buts communs. Il en donne des exemples (CIP-IDF et immigrés de multiples langues et pays).
Et en profite pour dénoncer les intellectuels éclairés qui réclamentl'internationalisme car eux parlent d'autres langues, capacités nonpartagés par tous les immigrés ni tous les travailleurs…

Et donc c'est dans l'espace national que les luttesdoivent prendre corps et s'organiser pour plus tard servir d'exempleet des ralliements plus vastes…
et il conclut :
« Elle (la gauche, ndlr) n'a que deux siècles, elle est de prime jeunesse, le cours des choses ne cesse de lui donner raison, le scandale du temps présent l'appelle impérieusement. L'avenir lui appartient. »

source :
http://blogs.mediapart.fr/blog/annie-stasse/260814/lordon-la-gauche-ne-peut-pas-mourrir

NB - le titre précédentdu billet Lordon : Le capital est une tyrannie sucrée àla consommation était tiré de la phrase de Lordon : lecapital (…) une tyrannie, douce sans doute, sucrée à laconsommation et au divertissement…

Grâce à une information de Danyves voici le PDF d'une interview de Lordon L'écroulementd'un monde par Lordon (PDF) : http://www.penseelibre.fr/wp-content/uploads/2014/08/l-ecroulement-d-un-monde-lordon.pdf

Tiqqun (avant garde et mission : l'insurrection qui vient ou le retour de la négativité de l'Être)

Vers une post-modernité ?

mutations - évolution des pratiques et usages contemporains - continuité / rupture

réappropriation des corps

pratiques numériques et connectées

entretien avec Antonio Casilli : Peut-on encore aimer internet ?

Si vous voulez vous rappeler qu'Internet est une bonne chose : de ses influences sur nos modes de Communiquer

Conversation avec Alain Damasio : « Se débarrasser de la mémoire »

nouveaux usages : les tweet-sits

10 projets fous de milliardaires pour changer le monde

la Vème : pour un communisme libre et démocratique

matérialisme historique

Lordon reprend la définition de Joseph Schumpeter du capitalisme : destruction créatrice. « (…) les capitalistes voudraient pouvoir se livrer tout entiers à leur passion "créatrice" sans qu'on vienne les ramener à ses conséquences destructrices, et vivre en paix leur désir de "faire" (c'est à dire d'exploiter). (…) le capital est intégralement comptable des destructions qu'entrainent ses "créations". »

Socialisme

Une structure du discours : « La gauche, c'est une situation par rapport au capital. Etre de gauche, c'est se situer d'une certaine manière vis-à-vis du capital.

Communisme

ANARCHIE

post-anarchisme

Du postanarchisme au débat anarchiste sur la postmodernité

Post-Anarchisme ; Psychanalyse et Anarchie

Psychanalyse et Anarchie : horizon du ratage

psychanalyse et anarchie sur le monde libertaire

psychanalyse & anarchie on ACL

Michel 0nfray sur Anarchopedia

idéologies de la Modernité

tension fondatrice : l'individu universel

universel abstrait

universalisme républicain

impérialisme

individu

Modernité et contre-modernité en arts (lien sujet)

hypermodernité = dé-négation de la Modernité - de sa situation historique : anhistoricité fantasmée

L'hypermodernité est la dé-négation de la Modernité - de sa situation historique : ce fantasme d'anhistoricité est ce qui réfute d'avance, dans l'idéologique perverse du Capitalisme, toute critique - sociale.

société de l'information

Allons nous poursuivre la gouvernance post-moderne ?

s'achève dans le Marché (Globalisme)

le social-liberalisme, ce n'est pas la social-democratie

Daniel Demey, RÉVOLUTION-PSYCHANALYSE.

4 discours

La troisième, encore et encore !

Christian Dubuis-Santini et Patrick Valas, séminaire 2013-2014 : La Troisième Encore, encore... et encore !
séminaires Lacan - enregistrements P. Valas
séminaire XIXbis : le savoir du psychanalyste
séminaire XXIV : l'insu que sait
la Troisième - discours de Rome
séminaires lacaniens chez Isidore

Archinov écrit, à la fin de la Révolution makhnoviste : « Prolétaires de tous les pays, descendez dans vos propres profondeurs et cherchez-y la vérité, vous ne la trouverez nulle part ailleurs ! »

prolétariat = opérateur subjectif de vérité historique

Méchante droite

Pourquoi le Front national n’est pas un parti républicain (lien)

Le FN rebaptisé Alliance pour un rassemblement national ?

VEILLE : idéologies de la clôture, forclusion de l'altérité et Totalité

Comment la droite dure a gagné « la bataille culturelle » à l’UMP | Rue89 Politique

Prasquier (Crif) dénonce le « nouvel antisémitisme » à gauche
Nicolas Sarkozy commande, Bernadette Chirac exécute !
Tribune : « Lâchez-nous avec les racines (chrétiennes) de la France »
« Dieu a une préférence », il appelle à voter Sarkozy

conscience ?

trou

écologie

écologie politique
Développement durable

Équation de Kaya

Le Principe responsabilité
Japon : la propagande des déchets | Les fleurs du printemps nucléaire
Marx écologiste ? L'écosocialisme comme éthologie de l'Autonomie

Darwinisme et marxisme

écologisme
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Halte à la croissance ?

croissance zéro

écologie radicale

VEGANisme

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Le climat et l'histoire des civilisations

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sociologie des siences
Hawking ou le mythe du génie solitaire
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psychologie évolutionniste
reproduction de l'Idéologie dominante
la presse subventionnée... pour dénoncer les dépenses publiques !
ethnologie
Mircea Eliade, Le Mythe de l'éternel retour
pratiqueS politiques
Parti imaginaire

biopolitiques mineures

géopolitique

Israël / Palestine

Pourquoi les négociations au Proche-Orient échouent-elles toujours ?

Netanyahou, dans les mois précédents, mettait en doute la représentativité de M. Abbas sous prétexte qu’il ne contrôlait pas Gaza... Le dirigeant palestinien lui a répondu que le futur gouvernement serait composé de technocrates et d’indépendants : « Les Israéliens demandent : est-ce que ce gouvernement reconnaît Israël ? Je réponds : bien sûr. Est-ce qu’il renonce au terrorisme ? Bien sûr. Est-ce qu’il reconnaît la légitimité internationale ? Bien sûr. »
On pourrait renvoyer ces questions à M. Netanyahou, à sa coalition gouvernementale et aux partis à caractère fasciste qui y participent, comme le Foyer juif de M. Naftali Bennett et ses douze députés (sur cent vingt) 
. Reconnaissent-ils un Etat palestinien indépendant dans les frontières de 1967 ou les résolutions de l’ONU ? Bien sûr que non.

La guerre a-t-elle déjà commencé ?

DroiteS

Dénoncer les corps intermédiaires comme Sarkozy, est-ce gaullien ? | Rue89 Politiq...

droite bête

The Economist trouve Hollande « plutôt dangereux » et vote Sarkozy

Pour The Economist, Sarkozy et Hollande dans le « déni » de crise

GaucheS

Situationisme

sciences humaines et sociales
Le secret du bonheur en douze graphiques
Société

40 publicités choquantes, qui vous feront sans aucun doute changer votre façon de penser et de voir les choses

migrations

immigration : la nouvelle donne

FRANCE • Les très bons comptes de l’immigration

L'immigration rapporte 3 500 euros par individu chaque année

Combien coûte l'expulsion des étrangers hors de France?

Moins d’immigrés, une France faible (Tribune)

L'immigration est une chance pour l'économie, l'exemple américain

Pour les économistes l’immigration n’est pas un problème

Immigration: trois films d'animation contre les idées reçues

pour une déconstruction du discours anti-migratoire

SOCIÉTÉ • Pourquoi les Français n’ont rien à craindre de l’immigration

Misère du monde et fuite des cerveaux : 3 idées reçues sur l'immigration

2 inepties principales du discours anti-immigratoire (factuel)

Il ya, en particulier, deux inepties à relever dans le discours anti-immigratoire :

1) Les flux migratoires tout bien considérés impliquent une durée nécessaire pour un remplacement des autochtones de plusieurs siècles à plusieurs millénaires ;

2) Les autochtones eux-mêmes ne peuvent être considérés comme une population homogène qui aurait été là "avant" et serait progressivement ou brutalement (cf point 1) "remplacée" : d'abord, il n'y a pas de population "de souche", ensuite il n'y a pas d'"avant" - l'on doit considérer la construction d'un peuple par métissage lent et pluriel sur un temps (très) long.

C'est ainsi que c'est fait le pays, et qu'il continuera à se faire. C'est ainsi que va le monde. et je trouve cela très bien comme ça. :)



Les chiffres parlent en effet d'eux-mêmes : si l'on tient compte de la proportion - négligeable - d'immigrants par rapport à la population totale d'un pays, il faudrait entre 700 et 2000 et quelques années pour "remplacer" la population de départ.

Et c'est encore sans compter le nombre d'émigrants qui étaient eux-mêmes des immigrants ou enfants d'immigrés. Cela, ce n'est pas compté lorsqu'on calcule le solde migratoire en rapportant les taux d'immigration et d'émigration, d'abord l'un à l'autre puis à la population globale.

En fin de compte : d'abord l'immigration c'est peanut ; ensuite on se demande bien quel fantasme il s'agirait de protéger des "invasions barbares"...

Voici la visualisation qui cassera vos idées reçues sur l’immigration (lien)

le fantasme du grand remplacement

Drépanocytose, la maladie génétique qui excite l’extrême droite

Sociologie

économie

Un Genre de Différance (terminer article !)

Dans un village breton, trois enfants, deux papas, une famille heureuse

Ryland, 5 ans, transgenre

Tout ce que vous avez voulu savoir sur la Gender Theory sans vous faire enfumer par l’idéologie de l’empire du Bien

If Disney Movie Posters Were Honest…

sociologie phénoménologique

Alfred Schütz

sociologie pragmatique

Histoire

« Nos ancêtres les Gaulois » : ils sont fous ces historiens !

Causes de la Révolution française

Œcuménopole
village planétaire
phénoménologie de l'Esprit
Comment les JT mettent en scène le néant
ReligionS
Modernités de l'Islam

Abdennour Bidar

Abdennour Bidar : lettre au monde musulman - les racines du mal

Sortir de la religion? avec Abdenour Bidar - Idées

L'islam doit entamer son tournant critique

Le blog d'Abdennour Bidar

le blog des amis d'Abdenour Bidar

Au nom de l'Islam, Mohammed Arkoun 4/02/2005

les textes religieux à l'épreuve du fait histortique

Les Hébreux : descendants d'Egyptiens monothéistes (Amon) ?

Castoriadis
Philosophie de l'Histoire

éthologie

Des oiseaux éloignent leurs parasites... avec des mégots de cigarette !
Comment des mésanges ont appris à percer les bouteilles de lait et ont répandu ce comportement au sein de leur population
L'intelligence des poissons
culture, langage et réflexivité Les animaux sociaux ont une culture : ensemble de caractères acquis se transmettant par apprentissage entre congénères. + protolangage = symbolique primitif : des signifiants pour des impressions (plaisir, peur, douleur...), des situatiuons (danger...), voire des objets (nourriture)... -> ne suffit pas pour qu'il y ait réflexivité : La réflexivité suppose un langage élaboré, suffisamment développé pour être capable de se réfléchir lui-même : => qu'un signifiant puisse être le signifié d'un autre signifiant ; qu'il y ait un signifiant dont le signifié soit lui-même un signifiant [lien : "chez certains animaux on peut parler de culture" (libé)]
6 choses que l'on n'aurait jamais cru que faisaient les animaux non humains : - les peroquets s'attribuent entre eux des noms individuels - une mémétique des chants de baleines est possible - les chimpanzés jouent à la poupée avec des bâtons - les oiseaux sont des nazis de la grammaire (apprentissage du langage et rigorisme syntaxique / sémantique - les chimpanzés font appels à des médiateurs pour arbitrer les conflits - les singes comprennent - et utilisent - le sens de la monnaie et de la prostitution
mérous : communication gestuelle interespèces
baleine, culture et reseau social
théorie de l'esprit, empathie et communication animale

empathie et Solidarité

Un chat errant devient le guide d'un chien aveugle

En vidéo : aux Açores, des cachalots adoptent un dauphin (MAJ)

Les dauphins offrent des cadeaux aux Hommes !

Les chimpanzés ne rigolent pas pour choisir leurs alliés !

Quand les chimpanzés rient pour ne vexer personne

Un chimpanzé sait en aider un autre... en lui tendant le bon outil

colonies d'insectes = superorganismes ?

Les animaux: êtres sensibles, sujets de droit

de la sensibilité animale
Koko, l'un des gorilles communiquant le mieux en langage des signes

Koko, le gorille qui était copain avec Robin Williams, est lui aussi très triste

Koko face à la mort de son chaton

Singer : des droits pour les animaux ?

Qu'est-ce que la Philosophie - Sens & Philosophie

épistémologie - de la constitution du savoir
Hegel : Le Système de la science - hegel.net

I. Garo | « L’infâme dialectique » : le rejet de la dialectique dans la philosophie française de la seconde moitié du 20e siècle

langage
lalangue et les langues

MELANGE OU DIFFERENCE ? - Actualité de l’Anarcho-syndicalisme

Comment dit-on « je m’en bats les couilles » en breton ? ou les élucubrations de quelques anarchistes sur les langues minorées

Le signifiant determiné par le Signifiant structure le signifié qui ne peut en être abstrait - on ne sort jamais de la caverne. -> on ne peut simplement substituer un signifiant à un autre sans altérer la structure du signifié - précisément parce qu'il se sous-tient d'être signifié.

Que les objets soient les traces du Réel, cela se sait depuis Platon. Mais l'ombre n'est jamais celle d'un objet seul : elle est trace de plusieurs, bien souvent, et toujours aussi la trace de ce qui l'éclaire - la perception, lalangue.
Il n'y a pas une chose en soi pour un objet ou son concept, mais le Réel est un magma, une AbSens, et l'on ne sort jamais de la caverne.


"Si l'apparence revêt tant d'importance, si l'image de l'objet est plus importante que l'objet lui-même, c'est que l'apparence est le biais par lequel l'objet s'inscrit dans le réseau des représentations et peut être mis en relation avec d'autres objets.

Le fantasme produit le cadre, la fenêtre à travers laquelle les objets apparaissent au sujet désirant, et c'est ce cadre qui fournit les coordonnées de ce qui s'appelle la "réalité".

Le "monde" n'est qu'un fantasme qui se soutient d'un certain type de pensées." (C. Dubuis Santini)

Tout est Signifiant.
Tout est dans tout.

sciences du langage

formations (RIP la licence de sciences du langage de Rennes II, regrettée)

Master recherche spécialité Linguistique Cognition Communication (LiCoCo) (Toulouse Mirail

M2 sciences du langage, Nantes

licence sciences du langage Bordeaux Montaigne

Montpellier 3

Licence sdl Toulouse Jaurès

llinguistique

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éthique
éthiques du Care
Se vouer à l'autre - L'aventure ethique avec Emmanuel Levinas

Emmanuel Levinas

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Le cyborg est déjà là.

cyborg et éthique : le post-humain au delà de la morale de l'Homme et l'un possibilité d'une éthique des langageS - la mort ou le dépassement le plus radical (le teknologie comme pharmakon)

Nous ne pouvons moralement ni condamner ni exhonérer le transhumanisme, ce passage de l'Homme réparé à l'Homme augmenté. Une telle promesse n'est ni morale, ni immorale, mais proprement a-morale : elle nous situe dans un à venir possible au delà de la morale telle que nous pouvons la comprendre en tant qu'être-humains.

Nous ne pouvons ainsi adresser aux tentatives de vaincre la mort quelque réprobation morale : la responsabilité morale est pour les hommes et concerne l'humanité. Le transhumain est au delà de la moralité, car au-delà de l'Humanité - l'Homme ne peut opposer sa propre morale à celui qui n'est plus humain. C'est en cela que la philosophie a quelque chose à dire à ceux qui sont tentés par une telle aventure : rien ne s'y oppose, sinon que ce faisant, vous devrez assumer de n'être plus humains, et inventer les modalités d'une post-humanité. Je n'ai rien à y redire : faites comme bon vous semble, mais si cela ne concerne qu'une partie d'entre nous, il y aura alors deux espèces parlantes sur cette planète, et elles devront cohabiter. Cela représente la chance d'une altérisation vivifiante de l'Humanité, et le risque de nouveaux conflits, de nouvelles inégalités, de nouvelles injustices et de rapports de domination inédits, qui certainement commenceront par prolonger ceux qui existent déjà, car celui qui de prime abord aura ce choix sera celui qui en aura les moyens.

Cela signifie, aussi, qu'une nouvelle éthique devra être inventée qui, au delà des sphères des morales humaine et transhumaine, puisse réguler leurs rapports.

Et cela implique que, peut-être, un jour nous ne pourrons plus même partager, non seulement de langue commune ni même de langage commun, mais lalangue elle-même. C'est à dire à terme que ce qui structure l'éthique en tant que telle, que ce qui nous relie en tant que nous habitons en commun lalangue, pourrait se voir mis en cause. Nous voulons croire que le langage du cyborg demeurera compatible avec le nôtre. Mais la vérité est que nous n'en savons rien : au delà de cette frontière de l'humanité est l'indicible, l'impensable, l'in-com-préhensible. Seulement pouvons-nous espérer, et nous angoisser de voir un jour fait à nous-même ce que nous faisons aux animaux non humains.

Il y aura une nouvelle éthique, ou il y aura la guerre et l'esclavage - à vrai dire, le mieux que nous puissions espérer est sans doute qu'il n'y ait pas seulement la seconde, voire qu'une guerre demeure possible et non la simple annulation de l'humanité ; c'est à dire : que la subversion radicale de l'altérité ne nous néantise pas au passage mais maisse échapper la possibilité de nous y inscrire et de nous y nier.

La guerre, la mort ou le dépassement le plus radical : voilà résumée l'alternative que nous promet le transhumaniste en tant qu'il menace de réaliser cette fin de l'Histoire prophétisée depuis la crise de la Modernité ; en tant qu'il annonce un dépassement de l'horizon.

La technologie est un pharmakon : constitutive de l'Homme de la Culture, ni radicalement maléfique, ni strictement bénéfique, elle exige la prudence, au sens le plus aristotélicien. 0r ce qui se joue ici, c'est qu'elle qui nous co-produit depuis toujours comme homo-faber s'inscrive au fondement de notre chair de telle sorte que l'homo-sapiens que toujours nous avons à être et manquons d'être soit définitivement derrière nous - une possibilité éteinte.

La mécanisation des corps ; la numérisation des esprits. Ce n'est pas un mal en soi, ni plus qu'un bien ; qu'on y songe avec espoir, effroi ou un sentiment mêlé des deux, c'est un possible désormais ouvert et qui ouvre à l'impensable, raison pour laquelle il nous faut dès-à présent le com-prendre comme tel : un saut dans le vide pour l'humanité entière, dont on ne peut prévoir les conséquences parce qu'elles ne nous appartiennent déjà plus.

Il s'agit de penser les enjeux de ce saut dans l'impensable hors de l'Humanité avec cette responsabilité qui ne nous caractérise pas. Alea Jacta Est, et suivons la chouette du regard. Guettons ses mouvements avec inquiétude, sachant que l'on ne pourra jamais prédire le lieu vers lequel elle s'orientera.

Quand nous serons tous des cyborgs, il sera trop tard - la post-humanité a commencé avec l'humanité (lien : entretien avec l'anthropologue Daniela Cerqui - Rue89)

une artiste fabrique des bijoux produisant de l'énergie à partir du flux sanguin

virtualisations du réel

Peut-on mourir de frayeur à cause de la réalité virtuelle ?

Le robot est-il un homme comme les autres?

éthique et robotique - Que se passera-t-il le jour où un robot tuera un être-humain ? (lien)

iPhilo
Ludosophie : Les jeux vidéo pris au sérieux
la philosophie augmentée
Quels sont les problèmes philosophiques essentiels ?
Les grandes questions des philosophes

Cercle

Phénoménologie, herméneutique, eksistence, épistémologie, ontologie vs métaphysique

LogiqueS

Logos

Quelques formulations de la tétravalence à travers les conceptions matérialistes et idéalistes antiques (recherches cliniques, philosophie antique et métaphysiques orientales)

les tétralogies platoniciennes

le rasoir d'0ckam dans une perspective phénoménologique et la raison se voulant au delà du rationnel : la compréhension comme horizon et l'explication la plus simple comme limitation nécessaire

Le rasoir d'0ckam, dans une perspective phénoménologique ou empirique, doit s'interpréter comme suit : non que l'explication la plus simple soit la meilleure parce qu'elle serait la plus probable en ce qui concerne quelque hypothétique essence substantielle du phénomène - mais qu'elle soit celle dont il nous faut nous contenter par prudence, pour éviter de s'aliéner à quelque construction fantasmatique. L'explication la plus simple est pour nous la meilleure, parce qu'elle nous préserve des fantômes que nous pourrions appeler en renfort de notre compréhension, parce que nous n'avons pas besoin d'eux ; parce que si du mystère de l'AbSens nous ne pouvons rien dire - par définition - du phénomène ou de sa structure, nous ne pouvons dire que ce que nous en comprenons, et dans les champs scientifique - authentique, c'est à dire non scientiste - et philosophique - authentique, c'est à dire non dogmatique - partagent ou se doivent de partager cette prudence face à l'ineffable par quoi Wittgenstein caractérise l'Absolu, l'en-soi hors champ phénoménologique. L'explication la plus simple est dans ces domaines la meilleure, parce qu'elle nous dispense de produire du fantasme là où, de toute façon, notre théorie ne nous permet pas de nous avancer.

Mais c'est dire alors que toujours quelque chose échappe à la compréhension : le rasoir d'0ckam doit se comprendre comme un principe d'humilité à l'égard de l'être. Aussi, c'est reconnaître que toujours s'occulte quelque contradiction oeuvrant l'explication, qui un jour ou l'autre se dévoile comme contradiction ou inexplicable, appelant à complexifier l'explication parce qu'elle ne rend plus compte du Réel, de sa complexité telle qu'elle se manifeste présentement à nous.

0r la Raison a ceci de caractéristique, comme le disait Kant, qu'elle cherche toujours à s'affranchir de ses limites, des limites de son explication ou de sa compréhension. Par ailleurs, la science repousse sans-cesse les limites du connaissable en produisant de nouveaux outils et en investissant de nouveaux domaines du phénomène, voire de sa structure. Aussi, non seulement la complexité doit-elle toujours s'accroitre, mais le mouvement même de la Raison est la recherche de la simplicité par la complexité, ou serait-il plus juste de dire, par la complexification des raisonnements sommés de rendre compte toujours plus précisément de territoires toujours plus vastes. La culture produit ainsi sans-cesse des limites que du même coup elle s'engage à dépasser, s'engagement déjà en les posant dans le processus visant à les repousser. Un tel mouvement est in-fini, parce qu'il est au principe de la finitude de la connaissance tel qu'elle se déploie constamment vers l'horizon d'une AbSens et de ce qui s'en noue dans le phénomène.

philosophie du langage (analytique)

Austin

Identité ouverte, Autonomie & Solidarité

Autonomie & Solidarité

empowerment

Lutte(s) pour la Reconnaissance : inclusion | exclusions

0n a une société qui produit des infrastructures - croyez si vous voulez qu'elles sont établies par contrat - des structures permettant l'enrichissement considérable de certains aux dépends d'autres ; société qui dans le même temps se refuse à mettre en place les structures qui permettraient de sortir toute cette population de crèvent-la-faim de leur misère crasse. Celles-ci l'ont-elles signé, votre "contrat social" ? Je ne le crois pas. Je dis que votre contrat est partial, que cette société est injuste, et que les structures d'enrichissemenbt ne sont pas légitimes à partir du moment où elles se sous-tiennent d'un refus de produire les structures de l'aide sociale, de la protection des plus démunis, de la répartition équitable des ressources et de la solidarité collective.


A être et se vouloir trop rationnelle, la pensée des Lumières n'en est plus raisonnable.

exclusions, luttes sociales, des sans - luttes pour la reconnaissance et rapports de dominations

INTERSEXIONS patriarcat, rapports de classes, dominationS et exclusionS

antiracisme et anticolonialisme

antifa

antisexisme et luttes LGBT

HOMO-SACER

Bios - biopolitique

Zoë - la vie nue

trouver place : la lutte des places

identité ouverte, sujet dialogique / de l'Autre

Il n'y a pas de rapport sexuel

Le fantasme est ce récit particulier à chacun qui occulte l'évidence qu'il n'y a rien derrière le fantasme. La fonction du fantasme est précisément de masquer ce rien. (JL)

Il y a de la sexualité, beaucoup de sexualité - il n'y a même pratiquement que ça de la sexualité! - mais il n'y a pas de rapport sexuel.

Cette impossibilité fondamentale du rapport sexuel est sans cesse recouverte par la fascination qu'impose le scénario constitutif du fantasme (le fantasme est toujours en dernier ressort un scénario permettant l'accomplissement du rapport sexuel).

Le fantasme est ce récit particulier à chacun qui occulte l'évidence qu'il n'y a rien derrière le fantasme.

La fonction du fantasme est précisément de masquer ce rien.

- JL

Aimer n'est pas forcément équivalent à "vouloir du bien". Certains en aiment d'autres comme des sujets et d'autres comme des objets. L'angoisse signale une surproximité de la jouissance, être trop proche du désir de l'Autre, tellement proche que le vide sur lequel se soutient l'ordre symbolique disparaît, et c'est le manque lui-même qui vient à manquer. L'orgasme est une angoisse réussie.

Heidegger d'un change à l'autre : Catherine Malabou, Didier Franck, François Raffoul

Une pensée de l'altérité chez Martin Heidegger

L'anonymat de l'ego et la phénoménologie emphatique chez Levinas

thèses.fr - Loïc Garcin, Autonomie & Solidarité

De l'au-delà à l'en-deçà...ou l'inconnu pour se connaître

Phénoménologie

phénoménologie en sciences ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Ph%C3%A9nom%C3%A9nologie_(science)

Psycho-phénoménologie

Henri Bergson - Le monde des religions, Édition de mai-juin 2012 (n°53)

Phénoménologie de la religion

phénoménologie de la vie (Michel Henry)

pragmatisme

Searle

pragmatique du langage

Dewey

Peirce

W. James

Merleau-Ponty

esthétique, critique de la représentation, déconstruction de la signification

dégénérescence du Modernisme = futurisme (exaltation de la vitesse, de la machine, du dynamisme, "progrès" -> jusqu'au néodérwinisme (Marinetti)
-> se dépasse dans le(s) postmodernisme(s) :
1) cut-up : révélation de l'inconscient par découpages et restructurations aléatoires ("le langage est un virus", Burroughs), analogie de l'oeuvre avec la perception psychédélique (déjà-vu, ruptures / saccades, chaos), thème de la mémoire décomposée - recomposée (refoulement / oblitération ; résurgence / répétition...), cf Chris Marker :
- dada -> repro, crise de la représentation et déconstruction du Signifié et du Signifiant (explosion [éclatement -> cubisme] de la représentation, de l'oeuvre, du medium, de la Signification [sortie du figuratisme objectiviste/absolutiste -> passage du clacissisme au romantisme subjectiviste puis à l'impressionnisme qui commence à décomposer la représentation objective]) => Debord (néodada / surréalisme -> situationnisme)
surréalisme -> l'écriture comme lâcher-prise de la conscience
=> 0lipo : après avoir aboli les règles, il faut en reconstruire, se donner ses propres règles (Autonomie), cf Rousseau : la loi libère -> second moment

Avec son texte Mémoires sur les forces des arts plastiques et sur leur mort, également publié en 19507, Isou fait de l'hypergraphie la nouvelle structure formelle d'une peinture qui, dépassant le paradigme « figuratif/abstrait »8, utilise comme éléments formels les lettres et les signes de tous les alphabets, auxquels peuvent s'ajouter des signes inventés par l'artiste

La phase amplique et la phase ciselante

Isou découvre ces deux phases en étudiant l'histoire de la poésie, mais le modèle conceptuel qu'il développe pourrait être appliqué aux autres branches de l'art et de la culture.

En poésie, il juge que la première phase, dite « amplique », naît avec la poésie d'Homère. Homère établit le modèle de ce qu'un poème doit être. Les poètes ultérieurs développent ce modèle, et explorent, au travers de leurs œuvres, ce qui peut être fait dans le cadre du modèle homérique. Il arrive un moment, cependant, où tout ce qui peut être fait dans ce modèle a été fait. En poésie, Isou estime que ce point est atteint avec Victor Hugo (et en peinture avec Eugène Delacroix, en musique avec Richard Wagner). Passé ce point, la poésie amplique est simplement épuisée, il n'y a plus aucun intérêt à continuer à produire des œuvres suivant le modèle ancien : elles n'expriment aucune créativité authentique, et sont donc sans valeur esthétique.

La phase ciselante succède alors à la phase amplique. La forme, jusque-là utilisée comme un outil pour exprimer des choses qui lui sont étrangères — des évènements, des sentiments, etc. —, se retourne sur elle-même, et devient, parfois implicitement, son propre sujet. De Charles Baudelaire à Tristan Tzara (en peinture, de Manet à Kandinsky ; en musique, de Debussy à Luigi Russolo), les poètes de cette phase déconstruisent le grand édifice poétique né des siècles de recherches au sein du modèle homérique.

Enfin, quand le travail de déconstruction arrive à son terme, il est temps pour une nouvelle phase amplique de commencer. C'est là que se situe Isou, qui retourne aux éléments les plus fondamentaux de la création, les « lettres » : des symboles visuels et des éléments sonores antérieurs à toute interprétation. Il se donne pour tâche d'inventer une nouvelle façon de recombiner ces ingrédients afin d'atteindre de nouveaux buts esthétiques.

+ l'art comme précurseur du langage (Gadamer) et déconstruction du langage, de la Signification, de la représentation, mais art lui-même déconstruit : change de statut ?
-> l'art, d'abord comme représentation puis comme critique de la représentation ?

=> l'art classique comme représentation objectivante de la réalité ; l'art moderne et postmoderne comme représentation de la représentation, critique de la représentation, déconstruction de la représentation / réalité ?

Classicisme

-> rationalisme universaliste

(la Belle Nature saisie dans son objectivité par la Raison)

= l'artiste génial, figure de la Raison appréhendant le Cosmos par une dialectique produisant l'harmonie

Modernisme (esthétiques kantienne, hegelienne, réaction à la modernité et au clacissisme)

idéologies de la Modernité (lien sujet)

P0URSUIVRE !

de la dégradation de l'art à l'art de la dégradation - le devenir-crade de l'image partagée sur les réseaux (lien)

lien vers sujet : pratiques numériques, digitales et connectées

Art figuratif

Magrite, sur-réalité, réforme du langage, logique et art conceptuel + Lewis Caroll

“Les artistes sont tout sauf des créateurs – ce mot ridicule dont tout le monde s’affuble ; l’artiste ne crée rien du tout : il écoute, assemble, détourne, retrouve, montre ce qui est. C’est un réaliste profond toujours et un observateur tactile du réel par-dedans. Qu’est-ce qu’il fait ? Rien ; il ne crée rien : il dévoile ce qui est là ; il rappelle et désoublie.” ( Valère Novarina, L’Envers de l’esprit )

Introduction à la notion de sujet (conscience) - al Ibahiyya

conscience

explication matérialiste

conscience (biologie) http://fr.wikipedia.org/wiki/Conscience_(biologie)

Une dose d'antidépresseurs modifie le cerveau en quelques heures

Sujet principal