by LB D 9 years ago
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prévention diabète: le problème du diabète de type 2 est qu'il est découvert tardivement dans la plus part des cas. Soit à un moment où la maladie est très avancée et où la régulation de la glycémie commence à devenir compliquée. Néanmoins il peut être prévenu ou retarder ce qui emmène des efforts beaucoup moins importants ou brutales pour la personne et donc une régulation plus facile. Il faut bien entendu adopter de bonnes habitudes alimentaires (équilibré) et physiques (régulière) le but est de perdre du poids aussi. Il faut aussi connaitre son capital santé car il peut aider à trouver des mesures correctives d'hygiènes de vie.
traitement diabète: le traitement de référence pour le type 2 est l'optimisation des habitudes de vie ( voire prévention). Il existe aussi des médicaments, appelés antidiabétiques contrôlant la glycémie. La prescription des médicaments change en fonction de l'évolution de la maladie. Il existe plusieurs classes thérapeutiques des médicaments allant de la classe de 1 à 5 et après il y a aussi l'insuline. Aujourd'hui on sait soigner le diabète mais pas le guérir.
Conclusion
B-Les causes du diabète
Est maladie multifactorielle: est une maladie causée par plusieurs facteurs combinés.
Les causes peuvent être :
Génétiques : Dans le cadre du diabète de type 2, un enfant a 30% de chance d'avoir un diabète de type 2 si l'un de ses parents est malade.
Si ce sont les deux parents qui sont malades, l'enfant a un risque de 50% de le devenir aussi.
Environnementales : Le diabète de type 2 est notamment dû à l'obésité.
La mauvaise alimentation, la vie sédentaire et un manque d'activité physique sont d'autant de facteurs pré-disposants.
A-Le diabète de type 2
Diabète insulino-indépendant
Le diabète de type 2, ou diabète gras, apparaît le plus souvent après 40 ans chez des personnes en surpoids.
Il représente plus de 85% des diabètes en France.
Le diabète de type 2 apparaît progressivement.
Lors de la phase prédiabétique, ou encore d'intolérance au glucose, la glycémie est un peu haute mais sans hyperglycémie.
Les cellules effectrices du foie répondent de manière insuffisante à l'insuline : on parle d'insulinorésistance.
Le manque de réponse à l'insuline est compensé par une augmentation de la sécrétion d'insuline.
Lorsque le diabète est établi, le pancréas est fatigué, il n'arrive plus à produire suffisamment d'insuline pour réguler la glycémie.
Il y a donc de l'insulinorésistance et un déficit de sécrétion d'insuline.
Au final, l'individu est en hyperglycémie et ne sécrète pas assez d'insuline.
Le diabète est dit insulino-indépendant : il se traite sans injection d'insuline.
Le développement du diabète de type 2 se fait schématiquement en trois étapes : l’insulinorésistance, l’hyperinsulinisme et l’insulinodéficience.
1- L'insulinorésistance :
Au niveau musculaire, l’augmentation des acides gras conduit à leur utilisation préférentielle pour assurer le travail musculaire tandis que les stocks du glucose restent intacts. Ainsi, le stockage et l'utilisation du glucose sont diminués au niveau musculaire. Il s’agit en fait d’une insensibilité des cellules cibles à l’action de l’insuline. Le nombre de récepteurs de l’insuline va diminuer progressivement au cours du temps, ce qui a pour effet d’aggraver l’insulinorésistance.
Au niveau du foie, la production de glucose augmente. Cette augmentation est expliquée par l’insulinorésistance, mais également par une augmentation de la production de glucagon, hormone capable d’augmenter la glycémie. Tout ceci concourt à augmenter la glycémie.
2 - L’hyperinsulinisme : la quantité d’insuline produite par le pancréas augmente dans de fortes proportions afin de permettre aux cellules de recevoir le glucose dont elles ont besoin. Cet hyperinsulinisme peut se prolonger pendant dix à vingt ans et permettre ainsi de maintenir la glycémie pratiquement normale. Il s’agit en quelque sorte d’un état pré-diabétique.
3 - L’insulinodéficience (ou carence en insuline) : l’augmentation initiale de la production d’insuline en réponse à l’insulinorésistance conduit à l’épuisement progressif du pancréas. Celui-ci ne parvient plus à sécréter les quantités d’insuline nécessaires à la régulation de la glycémie. La production excessive d’acides gras par le tissu adipeux chez les sujets qui ont un surpoids et l’élévation de la glycémie contribuent donc à la faillite de la sécrétion d’insuline par le pancréas. Les cellules β, chargées de produire l’insuline, ne répondent plus à la concentration élevée de glucose. Par conséquent, l’augmentation de la glycémie est plus importante et le retour à la glycémie initiale plus lente. Autrement dit, l’utilisation du glucose devient insuffisante et la production de glucose par le foie devient excessive.
non régulation de la glycémie ; le taux de glucose augmente
Schéma Bilan
Indien Pimas des Etats Unis : -Forte sédentarité -Faibles activités physiques
Les complications liées au diabète : (effet sur l'organisme)
On parle d'épidémie de diabète de type 2.
En France, la prévalence (nombre de diabétique de type 2 en France par rapport au nombre d'habitants) est de 3%. A cela il faut ajouter les diabétiques de type 2 non dépistés. Il existe environ 2 millions de diabétiques de type 2 en France.
L'incidence du diabète de type 2 en France est de 200 nouveaux cas pour 100 000 habitant et par an.
La diminution de la progression du diabète de type 2 passe par une modification du mode de vie de chacun d'entre nous, en particulier des enfants dès leur plus jeune âge (manger pas trop gras, pas trop vite et équilibré; pratiquer une activité sportive).
(d'après l'image)
Le % de chance d'avoir le diabète 2 évolue en fonction de l'IMC et l'RTH (rapport taille hanche);
- IMC et un RTH élevé: 14%
- IMC élevée et RTH faible: moins de 1%
- IMC faible et RTH élevé: environ 4%
Il y a de plus en plus d'obésité et de surpoids dans le monde donc de plus en plus de diabète de type gras.
En France, en 2009, le pourcentage de diabétique à atteint les 4.4% :
- Cela représente environ 2.7 millions de diabétiques de type 2 connus et environs 160000 de type 1.
Le diabète de type 2 apparaît généralement chez les individus âgés de plus de 40 ans. Par ailleurs, au fil du temps, on remarque que cette maladie apparaît de plus en plus jeune.
Elle se caractérise par plusieurs signes cliniques :
- hyperglycémie (d’où le diabète)
- besoin de boire et manger ainsi qu’un besoin d’uriner accru
- baisse de la sensibilité
- un état de faiblesse général
- infections fréquentes de la vessie et du vagin
- impuissance
- ralentissement de la cicatrisation
- sécheresse importante de la peau.
On ne connait pas forcément toutes les raisons du développement du diabète de type 2 mais on distingue plusieurs facteurs de risque importants :
- L’obésité
- Une mauvaise alimentation
- L’inactivité physique
- Le vieillissement
- Les antécédents familiaux de diabète
- Une mauvaise alimentation durant la grossesse
L’insulinémie pour un diabétique du type 1 est nulle et celle pour un diabétique de type 2 est normale.
L’insuline est efficace pour un individu de type 1 mais les cellules Beta n’en produisent pas, donc seules les piqûres sont efficaces. Chez un individu atteint de diabète de type 2, il y a production d’insuline mais soit la quantité est pas suffisante ou soit la quantité est suffisante mais elle n’agit pas.
différence entre le diabète de type 1 et type 2
Le diabète de type 1
-> absence de sécrétion d’insuline par le pancréas.
Le diabète de type 1 est le moins fréquent et atteint le sujet jeune.
Le diabète de type 2
-> le plus fréquent, mauvaise utilisation de l’insuline par les cellules de l’organisme.
Ce diabète de type 2 est fréquent : il représente 90 % des diabètes et touche 4 % de la population en France, soit environ 2,5 millions de personnes.