przez Denis Philippe 1 rok temu
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Yann Leroux
Évolution sémantique : Informatique, NTIC, TIC, Numérique, le digital
Informatique : traitement automatisé de l’information par des machines
NTIC/multimédia : Nouvelles technologies de l’information et de la communication
TIC : ensemble des outils de traitement de l’information de l'informatique, de l’internet, de la télécommunication.
Numérique :
1)a pris le pas sur d'autres technologies (hertzienne, analogique...),
2) Fait partie des TIC
3) un sens beaucoup plus global qui inclut aussi bien les pratiques sociales, les infrastructures techniques, les supports d’inscription, les contenus, les modes de transmissions, les types de pratiques, etc.
Web : littéralement (la toile = internet)
Digital : terme à la mode pour désigner le numérique (traduction de l'anglais)
Uneculturecomplexesaturéed’idéologiesetd’imaginaires[Simondon, 1958; Musso, 2009];Un fait social total qui dessine les phénomènes sociaux et leurs rela-tions [Balandier, 1961] ;Un Pharmakon qui désigne, selon Stiegler (2008), l’ambivalence destechnologies numériques;Une culture basée sur les techno-imaginaires où l’imaginaire est for-tement dépendant de la technique [Musso, 2009].
(B.Stigler) Pharmakon : le numérique peut être autant médicament que poison selon la dose et la manière dont il est utilisé. Autant qualifiant que disqualifiant, autant formateur que déformateur
L’ethnologue André Leroi-Gourhan nous a expliqué que nous sommes devenus des humains parce que nous avons rencontré l’outil. Nous sommes devenus les êtres de savoir que nous sommes parce que nous avons transféré notre mémoire vers les livres maintenant vers le numérique
Le numérique change le rapport que nous entretenons avec notre mémoire et la manière dont nous pouvons envisager de transmettre les savoirs (opendata...).Il change notre manière d’entrer en contact et de rester en relation avec les autres(réseaux sociaux, jeux et avatars).Il change les modalités et les dynamiques d’action collective
Symbolique : objet fétiche : smartphone comme doudou
Depuis 50 ans on assiste à un véritable bouleversement sociologique alors qu'il a fallu:
• Plusieurs milliers d’années pour passer du papyrus au parchemin ;
• Plus de 12 siècles pour passer du parchemin au papier ;
• Cinq siècles pour passer des messages écrit au télégraphe ;
• 70 ans pour adopter le téléphone ;
. 15 ans pour passer du téléphone au téléphone portable ;
. 10 ans pour passer du téléphone portable au smart phone ;
. 3 ans pour passer du smart phone à la tablette numérique
Dromocratie (Paul Virilio) «vitesse et pouvoir» = règne de la course
Mauss
"Le fait de se connecter a pour vertu
d'apaiser leur anxiété, mais cela
peut conduire à des comportements
excessifs et même addictifs tant il y
a d'activités et de contenus sur ces
plateformes
LES RÉSEAUX SOCIAUX
EXCITENT NOTRE
PRÉCUNEUS CENTRAL
Plusieurs expériences récentes de
neurologie ont également montré
qu'il est tout aussi jouissif de constater
que quelqu'un partage ses opinions
- un commentaire positif, un
"like"... "Les recherches montrent
que les 'like' sur Facebook et Instagram
sont traités parle cerveau de la
même manière que les récompenses
sociales dans la vie réelle, comme la
confiance réciproque, l'approbation
sociale, etc. ", signale Dominic Fareri.
Un phénomène auquel les cerveaux
adolescents semblent particulièrement
sensibles : une étude
américaine menée en 2016 sur
34 jeunes gens a révélé une forte
activité dans les zones de cognition
sociale et des gratifications à la vue
de leur photo Instagram ayant reçu
de nombreux "like".
LES CONTENUS SANS FIN
ENFIÈVRENT TOUJOURS PLUS
NOTRE CORTEX VISUEL
LES GRATIFICATIONS
IMMÉDIATES FLATTENT NOTRE
SYSTÈME LIMBIQUE
la recette des Facebook-
Amazon-Tinder-Netflix
= l'instantanéité
de leur interface - la récompense
apparaît à la vitesse d'un clic.
"Dans les expériences en laboratoire,
on constate que les récompenses immédiates
sont préférées aux récompenses
de même valeur mais différées,. Plus le
laps de temps entre un comportement
et une récompense est court,
plus ce comportement se renforce. "
Autre ingrédient imparable : ces plateformes
délivrent leurs récompenses
de façon intermittente et selon une
intensité variable; sur les réseaux,
il n'est pas systématique de trouver
matière à récompense au milieu de
nombreux messages ennuyeux ou
absurdes... mais il y a toujours une
chance. Or, "les psychologues comportementalistes
ont découvert, dans
les années 1950-1960, que nous étions
plus susceptibles de nous consacrer
compulsivement à une tâche lorsque
les récompenses étaient distribuées
de manière aléatoire plutôt que prévisible,
éclaire Natasha Dow Schùll, anthropologue
spécialiste des machines
à sous (université de New York). Un
système de récompenses variables
et intermittentes constitue le programme
de renforcement le plus attrayant,
le plus addictif. C'est aussi la
recette des bandits manchots des casinos.
.."Le neurobiologiste François
Georges confirme : "Les récompenses
délivrées de façon irrégulière et non
prévue maintiendront le système dopaminergique
en alerte, et celui-ci
sera très réactif à chaque nouvelle
récompense. "
les études prouvent que
ces signaux de notifications nous détournent presque
mécaniquement de nos tâches en cours.
"notre sonnerie ou des jingles mobilisent automatiquement
notre attention, comme
quand on vous appelle par votre prénom
Parfois Ces signaux ont tellement imprégné
notre système nerveux que, selon diverses
enquêtes, 70 à 90% des propriétaires
de smartphone ressentent
parfois d'étranges "vibrations fantômes"
- comme si notre téléphone
recevait un appel ou un message...
alors que non.
Plus troublant encore :
une expérience menée l'an dernier à
l'université du Texas sur 548 volontaires
révèle que leurs performances
cognitives se dégradaient par la seule
présence de leur smartphone sur la
table. Ce phénomène de "drainage
cérébral" pourrait s'expliquer par
l'énergie consacrée inconsciemment
à guetter d'éventuelles notifications...
Irrésistible, on vous dit
Lors la formation en présentiel du 14 juin 2018, nous aborderons les usages numériques des jeunes publics. La journée se divisera en deux parties :
Matin : cadre théorique : connaître, comprendre et accompagner en tant que professionnel
Après-midi : ateliers pratiques en petit groupe (4 à 5) selon les souhaits de chacun et/ou des projets potentiels dans vos structures. Imaginer la mise en place d'une animation collective avec des outils numériques et des jeunes. Création d'une fiche projet qui pourra vous servir dans un futur proche
Cette partie sera à préparer si possible avant le 14 juin et à déposer dans l’espace contribution en partant d'une fiche projet simple comme dans l'exemple ci-dessous :
Exemples possibles à titre indicatif même si l'intérêt réside dans les idées de chacun
Parmi vous certains auront des projets similaires ou voisins, ainsi nous pourrons créer des groupes plus facilement si nous avons un maximum de retour de vos envies. On peut aussi imaginer un groupe selon les âges des enfants.
Un bébé n'est pas un adulte miniature ! Son immaturité cérébrale le rend particulièrement vénérable aux effets des images et des sons diffusés par les écrans de toutes sortes.
Il est urgent d'en prendre conscience et de prendre les mesures de précaution nécessaires.
l faut poser des questions,
dialoguer ouvertement, plutôt que de présumer tout savoir.
Il faut également créer autour d’eux un réseau d’adultes vers lesquels ils pourront se tourner en cas de problème : c’est l’une des principales missions d’un parent.
• Pas d’écrans, ni de smartphones, dans la chambre.
• Privilégier un réveil classique au réveil de son smartphone, afin de l’éloigner de la chambre.
• Se déconnecter au moins une heure avant de se coucher, pour éviter les effets de la lumière bleue sur la sécrétion de la mélatonine.
• Changer la luminosité de votre écran d’ordinateur ou de votre smartphone afin d’en diminuer les effets
• Enlever au maximum les notifications (surtout la nuit)
• Lire plutôt un livre papier ou un magazine papier avant de se coucher qu’un livre numérique.
Beaucoup de parents se sentent incompétents sur ces questions...
Certains parents pensent que c'est le mal absolu
D'autres parents ont l'impression que les écrans apporteront davantage de choses à leurs enfants qu'ils ne pourront le faire, pailleront les imperfections de leur éducation.
Des problématiques :
Des usages qui interrogent
Besoin d'obtenir de l'attention
Estime de soi : « Les jeunes partagent des phrases et des images dans l’espoir d’avoir un retour. Les “J’aime”, les retweets, toutes les interactions générées par ce qu’ils postent en ligne sont perçues comme des marques d’attention qui leur font du bien. Et il ne faut pas donner plus d’importance à un “J’aime” qu’un hochement de tête dans une conversation. » Danah Boyd
Esthétisation de son environnement
Mise en scène de soi
Surenchère
« Plus besoin de Photoshop. Avec des smartphones qui combinent appareils photos et applications, on peut s'approprier
la réalité et la partager
au monde telle qu'on la voit ou avec le sens qu'on veut lui donner. Et cela permet d'éviter
d'avoir à se définir
avec du texte, dont tout le monde n'a pas la même maîtrise. »
Danah Boyd
Du mythe à la réalité
du recul sur les pratiques
vu par un ado
Le rire jaune